Mais qui réparera le temps passé
à autre chose qu’à vivre
amoureusement ?
Martin Thibault
Quel beau titre que celui de poète de la cité. Quel mandat aussi pour celui qui sera la figure poétique de la métropole car s’il est un poste difficile à combler, c’est bien celui de créateur de mots, porteur de sens et humaniste consciencieux. C’est ce qui attend pourtant l’écrivain Martin Thibault pour les deux prochaines années, nouveau poète de la cité après Claude Beausoleil qui donna fierté à la ville tout au long de son passage.
Thibault bénéficie d’une bourse de 25 000$ et d’une place d’écriture à la Maison du Conseil des Arts de Montréal. Il devient aussi le porte-étendard de la poésie en visitant les citoyens dans les biblithèques publiques et dans différents lieux de diffusion culturels. Il participera à des rencontres et lectures avec d’autres auteurs et se fera un point d’honneur de mettre de l’avant la poésie québécoise.
Le projet plus spécifique du poète Thibault s’intitule Des mots pour la Terre et a pour but de rassembler les richesses de chaque culture et d’en faire un métissage qui exhausse la portée du message collectif.
Martin Thibault a écrit sept recueils de poésie, trois pièces de théâtre, deux romans et deux essais en collaboration avec le philosophe Pierre Bertrand. Il est l’instigateur de l’atelier J’écris vos poèmes avec vous au Festival International de la Poésie de Trois-Rivières où il assiste des poètes dans leur processus de travail. Plusieurs poèmes de l’auteur ont été publiés dans diverses revues littéraires et des lectures de ses textes ont été entendues à la radio de Radio-Canada.
La ville a bien besoin d’un porte-parole qui fera entendre les différentes voix de ses citoyens. Et qui de mieux qu’un poète pour semer paroles et souhaits rassembleurs?
