Le roman Manuel de la vie sauvage (Ta Mère) de Jean-Philippe Baril Guérard se matérialisera sur les planches du 10 mars au 10 avril 2021 au Théâtre Duceppe à Montréal dans une mise en scène de Jean-Simon Traversy. En cours d’écriture, c’est Baril Guérard lui-même qui en signera l’adaptation. Une lecture publique sera présentée le 9 mars prochain dans un lieu encore inconnu qui sera révélé quelques jours avant.

Kevin Bédard, un vingtenaire qui a de l’ambition, a monté une start-up et explique ce qu’il faut faire et ce qu’on doit éviter lorsqu’on veut fonder une telle entreprise. On y apprend entre autres qu’en affaires on peut avoir des amis, mais qu’on ne peut laisser notre sensibilité dominer la situation. En fait, il faut être prêt à beaucoup, surtout à élargir nos principes. « C’est un monde sauvage, où il faut se battre si l’on veut espérer survivre, où il faut rapidement apprendre de ses erreurs pour faire face aux coups bas. Mais même si le personnage manque parfois de compassion pour son entourage, on ne peut s’empêcher en tant que lecteur d’avoir de la compassion pour lui, ce qui rend la lecture des plus intéressantes », commente Mathieu Lachance de la librairie Le Fureteur à Saint-Lambert.

Jean-Philippe Baril Guérard est aussi comédien, dramaturge et metteur en scène. Son roman Royal a obtenu en 2018 le Prix littéraire des collégiens. Quant à Manuel de la vie sauvage, il a été finaliste au Prix des libraires du Québec.

« Parce que sachez-le d’avance : ça va brasser. Vous avez acheté ce livre parce que vous voulez gagner, et vous ne voudrez pas lâcher prise, vous ne voudrez pas abandonner, vous ne voudrez pas vous laisser vaincre. C’est bien de penser comme ça. Mais ça vous coûtera cher.    

Pour y arriver, il faudra vous rappeler que vous êtes la star de votre propre film. Et quand tout s’effondrera autour de vous, il faudra vous convaincre que c’est parce que vous êtes arrivé au moment du film où le héros doit se relever, avancer en boitant, essuyer la sueur et le sang qui lui voilent les yeux et serrer les dents avant de se rendre à la scène où il est récompensé, enfin. »

 

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Crédit photo : © Kevin Millet 

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