Lire pour vivre plus longtemps: les recherches le prouvent

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Voilà une étude publiée dans l’édition de septembre de la revue Social Science and Medicine dont les résultats, assurément, vous plairont : des chercheurs de la Yale University School of Public Health ont découvert que les lecteurs de livres vivent, en moyenne, près de deux ans de plus que les non-lecteurs.

Sur les 3 635 personnes âgées de 50 ans et plus qui ont fait partie de l’étude (laquelle s’est échelonnée sur douze ans), les résultats démontrent que les lecteurs vivent 23 mois de plus (soit près de deux ans, donc) que les non-lecteurs. De plus, on apprend que ceux qui lisent 3,5 heures par semaine auraient 23% moins de chance de mourir dans les douze années suivantes que ceux qui vaquent à d’autres occupations.

Par contre, si la lecture de livres donne ces avantages, celle de périodiques n’en ferait pas autant, nous apprend-on. Comment expliquer, donc, que ses résultats s’appliquent pour les lecteurs de Kim Thúy, mais pas pour ceux de La Presse? En entrevue pour The Guardian, Avni Bavishi explique que les livres engagent l’esprit humain, fournissant plus de bénéfices cognitifs (directement en lien avec la durée de vie) que la lecture des journaux. L’ampleur de la différence des effets est telle que même les chercheurs ont été étonnés des résultats.

Ainsi, même si la lecture est un loisir sédentaire, l’activité qu’elle initie dans notre cerveau nous serait bénéfique. De bonnes nouvelles, donc! Et, avec la rentrée littéraire qui arrive déjà en librairie, avec toutes ses nouveautés, gageons qu’il sera facile de lire plus de 3,5 heures par semaine pour gagner ce deux ans de vie supplémentaire!

Source: https://electricliterature.com/science-says-book-readers-live-longer-714fa11613a2#.qymgtz969

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