Libérez les livres!

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Le phénomène Libérez les livres prend de l’ampleur. Partant du principe que la littérature est un partage et qu’elle est bonne pour tous, ce mouvement prône la libération des livres et nous invite donc à les parsemer sur la place publique. Ainsi, sur un banc d’autobus ou dans un café sur une table désertée, on peut trouver un livre ayant une étiquette apposée dessus et indiquant : Livre libéré, veuillez l’adopter le temps d’une lecture, puis le relâcher ou libérer un autre livre.

Tout le monde peut amorcer ce geste en fabriquant son propre autocollant, aussi ne vous gênez surtout pas. La ville de Montréal a accepté de collaborer activement en disposant des boîtes libre-service à l’extérieur dans le quartier Côte-des-Neiges, invitant les gens à se servir ou déposer eux-mêmes une œuvre littéraire qu’ils aimeraient bien faire circuler.

Le projet est loin d’effaroucher les auteurs et il ne faut surtout pas penser qu’il entrave le commerce du livre : « Le projet est rentable sur toute la ligne puisqu’il incite à la lecture, permet la découverte de nouveaux auteurs et incite à la discussion et aux échanges, souligne Gabrielle Brisebois, co-fondatrice du mouvement avec Catherine Blaquière. Plusieurs auteurs québécois ont d’ailleurs libéré des livres dans le cadre du mouvement parce que c’est une excellente publicité pour leurs œuvres. » Et vous, quel livre libérerez-vous?

Libérez les livres

Livre-service

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