Depuis deux décennies, Jonathan Franzen se révèle un observateur aiguisé de la société américaine, de ses travers et de ses aberrations. Son érudition, sa compréhension de la psychologie humaine et son ironie subtile en font une valeur sûre. De Corrections à Purity, on a appris à patienter longtemps avant de se délecter des propositions de Franzen.

C’est pourquoi la plongée récente du journal The Guardian dans son univers de lecteur nous permet d’attendre le Franzen nouveau en butinant parmi les livres qui ont marqué son parcours. Voici les titres en question :

Des livres qu’il aurait aimé écrire :
Chroniques de l’oiseau à ressort de Huraki Murakami (10-18)
L’amie prodigieuse d’Elena Ferrante (Gallimard)

Le dernier livre qui l’a fait pleurer :
Gens indépendants de Halldór Laxness (Fayard)

Le livre qui a le plus influencé son parcours :
Le monde de Narnia de C.S. Lewis (Gallimard)

Le livre qui est le plus sous-évalué :
L’homme qui aimait les enfants de Christina Stead (Fayard, épuisé)

Le livre qu’il n’a jamais pu terminer :
Ulysse de James Joyce (Folio)

Dix autres livres aimés et partagés au fil des dernières années :  
Les lance-flammes de Rachel Kushner (Stock)
La guerre de la fin du monde de Mario Vargas Llosa (Folio)
L’insoutenable légèreté de l’être de Milan Kundera (Folio)
Guerre et paix de Léon Tolstoï (Folio)
L’art du jeu de Chad Harbach (JC Lattès)
Continents à la dérive de Russell Banks (Actes Sud)
Au jour le jour de Saul Bellow (Folio)
La fin du vandalisme de Tom Drury (Points)
Personnages désespérés de Paula Fox (Folio)

 

Photo : © David Shankbone

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