Les lectures d’Emma Watson

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L’actrice Emma Watson, célèbre pour son interprétation d’Hermione Granger dans la série « Harry Potter », est un modèle d’engagement, militant autant pour le droit des femmes que pour le développement durable et le commerce équitable. La Britannique est par ailleurs une grande lectrice, et une fidèle des librairies indépendantes.

Dans les derniers mois, Emma Watson a notamment fait parler d’elle en créant un club de lecture féministe et en distribuant des livres de Maya Angelou dans le métro de Londres. Nous profitons donc de cette période de bilans pour vous présenter les lectures de 2016 de cette femme inspirante.

 

Le cercle de Dave Eggers (Gallimard)
« Dave Eggers dresse le portrait d’un monde qui a perdu ses repères et se laisse berner par un mirage, renonçant à toute forme de vie privée. Sidérant… quand on songe qu’on n’en est pas si loin. » André Bernier, librairie l’Option (La Pocatière) 

Les oranges ne sont pas les seuls fruits de Jeanette Winterson (Points)
Dans ce roman autobiographique, Jeanette Winterson dévoile son enfance au sein d’une famille extrêmement croyante et aborde ses premières expériences homosexuelles. 

La couleur pourpre d’Alice Walker (Robert Laffont)
Grand classique américain publié en 1982 et adapté au cinéma par Steven Spielberg, La couleur pourpre dénonce l’oppression raciale et sexuelle à l’égard des femmes noires. Dans la campagne géorgienne du début du XXe siècle, on suit, sous forme de journal intime et de lettres, l’histoire de deux sœurs, Celie et Nettie, séparées à l’adolescence, mais unies par un lien plus fort que tout.

Prime time de Jane Fonda (Plon)
« Ce nouveau livre de Jane Fonda, véritable source d’inspiration, porte la marque de son auteure : généreuse, belle et stimulante. Témoignage personnel et spirituel, c’est aussi un guide pratique pour faire de la seconde partie de votre vie un prime time. » Librairie Boutique Vénus 

Persepolis de Marjane Satrapi (L’Association)
Cette BD est un bouleversant récit autobiographique d’une enfance iranienne. La guerre, la révolution, les questionnements, l’exil… la vie en Iran n’a jamais été aussi bien décrite.

Ne suis-je pas une femme? de Bell Hooks (Cambourakis)
Ce livre s’avère un essentiel plaidoyer contre les discriminations de tous genres (race, classe, sexe) qui touchent les femmes noires. La militante noire américaine appelle à une meilleure collaboration entre les féministes blanches et noires. 

À l’est d’Éden de John Steinbeck (Le Livre de Poche)
Cette fresque monumentale de Steinbeck, campée dans la vallée de la Salinas en Californie, aborde les rapports complexes entre le bien et le mal. On y suit les familles Trask et Hamilton de génération en génération. 

Annie John de Jamaica Kincaid (De l’Olivier)
Ce texte aborde le difficile passage de l’enfance vers l’adolescence d’une fillette choyée, mais rebelle d’une île des Petites Antilles.

Walden ou la vie dans les bois de Henry David Thoreau (Gallimard)
Livre culte pour grand nombre de lecteurs, ce pamphlet présente le regard de Thoreau qui décide de tourner le dos à la civilisation et de s’établir, seul, dans une petite cabane perdue dans les bois. 

La compagnie des loups et autres nouvelles d’Angela Carter (Seuil)
La romancière britannique revisite une dizaine de contes célèbres pour enfants en leur donnant une perspective féminine. 

1984 de George Orwell (Folio)
Référence ultime des amateurs d’anticipation, 1984 s’installe dans un monde futuriste et totalitaire où toute forme de contestation est éliminée. L’histoire tourne autour de Winston Smith, un employé du ministère de la Vérité qui cherche l’amour et la liberté.

Mon histoire vraie de David Lynch (Sonatine)
« Si vous êtes comme moi un fan fini de David Lynch, vous jubilerez à la lecture de ce livre. Celui-ci nous fait entrer dans l’univers intime du cinéaste. Mais le plus intéressant concerne la méditation transcendantale, que Lynch dit pratiquer quotidiennement depuis trente-trois ans. » Mathieu Croisetière, revue Les libraires 

Lady B de Maya Angelou (Buchet Chastel)
La grande auteure américaine trace un portrait intime de sa mère, Vivian Baxter. Elle traite du sentiment d’abandon ressenti après que sa mère l’ait envoyée vivre chez sa grand-mère à l’âge de 3 ans et du cheminement qui a mené à une réconciliation entre les deux dames.

Ce dont je suis certaine d’Oprah Winfrey (Trésor caché)
La réputation d’Oprah Winfrey n’est plus à faire. Dans cet ouvrage qui recense des leçons de vie, la pertinence d’Oprah Winfrey prend tout son sens. L’animatrice y parle de la joie, de la résilience, de la gratitude et de toutes ces choses qui construisent une certaine sagesse. 

Dans le corps du monde d’Eve Ensler (10/18)
Après avoir survécu à un cancer de l’utérus, Eve Ensler dévoile, dans ses mémoires, des pans de son passé : les abus sexuels de son père, sa lutte contre la maladie, ses engagements sociaux, etc. Elle prend, encore une fois, la parole au nom des femmes bafouées.

La moitié du ciel : les femmes vont changer le monde de Nicholas D. Kristof et Sheryl Wudunn (J’ai lu)
Des années d’enquêtes et de rencontres mènent à ce regard complet sur les violences faites envers les femmes. Ces histoires de femmes, des quatre coins du monde, abordent la prostitution, le viol, les crimes d’honneur, l’esclavage, etc. 

Femmes qui courent avec les loups de Clarissa Pinkola Estés (Le Livre de Poche)
La psychanalyste milite pour que les femmes retrouvent leur instinct naturel fondamental. Il importe alors de suivre les mythes, histoires et contes du monde entier… 

La servante écarlate de Margaret Atwood (Robert Laffont)
« Cette fable dystopique féministe, parue il y a plus de trente ans, est toujours aussi pertinente. La grande dame des lettres canadienne y raconte le quotidien d’une femme, « servante écarlate » de son statut, qui doit offrir à des gens d’une caste plus élevée son pouvoir de maternité. » Josée-Anne Paradis, revue Les libraires

De la marge au centre : théorie féministe de Bell Hooks (Cambourakis) – à paraître le 31 janvier
Cet essai se concentre sur le mouvement féministe des années 1900 à 1980. On y décrit les gains et les échecs, et l’auteure s’intéresse particulièrement aux femmes noires et aux femmes issues des milieux populaires. 

La vie secrète des arbres de Peter Wohlleben (Multimondes) – à paraître le 23 février
L’auteur aborde sa fascination des arbres et présente les conclusions de ses observations sur les comportements des arbres, sur leurs moyens de communication et sur leurs capacités à apprendre, compter et mémoriser.

 

Autres lectures de 2016 :

Dans la peau d’un homme : pendant 18 mois, une femme se déguise en homme pour comprendre l’univers masculin, Norah Vincent (Plon, épuisé)

Small is beautiful : une société à la mesure de l’homme d’Ernst F. Schumacher (Seuil, épuisé)

Des nuits en cirque d’Angela Carter (Seuil, épuisé)

Consider the Lobster and other essays de David Foster Wallace (non traduit)

Feminism is For Everybody de bell hooks (non traduit) 

My Life on the Road de Gloria Steinem (non traduit)

Modern Romance d’Aziz Ansari (non traduit)

Moranifesto de Caitlin Moran (non traduit)

The Way of the Actor de Brian Bates (non traduit)

Sex & World Peace de Valerie M. Hudson (non traduit)

The Argonauts de Maggie Nelson (non traduit)

We : Understanding the Psychology of Romantic Love de Robert A. Johnson (non traduit)

Tribe : On Homecoming and Belonging de Sebastian Junger (non traduit)

Hunger makes me a modern girl de Carrie Brownstein (non traduit)

The Sleep Revolution d’Arianna Huffington (non traduit)

The Girl with the Lower Back Tattoo d’Amy Schumer (non traduit)

Beyond Words : What Animals Think and Feel de Carl Safina (non traduit)

Brave Enough de Cheryl Strayed (non traduit)

 

Crédit photo : Georges Biard

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