Fondée à Montréal en 2006, par Florence Noyer, la maison d’édition Héliotrope fête ses 15 ans.

Héliotrope, c’est entre autres de la littérature, du roman noir, de l’essai. C’est aussi Martine Delvaux, Catherine Mavrikakis ou Kevin Lambert. C’est quinze années d’exigence, de succès et de renouveau. Pour l’occasion, sept entretiens ont été programmés dans différents lieux de diffusion au Québec. Une même question sera posée à plusieurs autrices et auteurs de la maison : la littérature, à quoi ça sert? Cette question sera abordée sous sept angles différents entre le 2 octobre et le 18 novembre.

C’est le 2 octobre, à la Maison de la littérature, à Québec, que Clara Dupuis-Morency et Catherine Mavrikakis se demanderont si la littérature ne servirait pas à rien?

Le 9 octobre, à la Librairie Appalaches, à Sherbrooke, Éric Forbes, Christian Giguère, André Marois et Maureen Martineau se diront qu’elle sert peut-être à broyer du noir.

Ensuite, le 14 octobre, à la Librairie Gallimard, à Montréal, elle servira à brouiller les cartes, selon Olga Duhamel-Noyer, Kevin Lambert et Alice Michaud-Lapointe.

Le 28 octobre, à la Librairie La maison des feuilles, Vincent Brault, Nicolas Chalifour et David Clerson l’envisageront sous l’angle de la fuite ou du voyage.

Suivra le 4 novembre, à la Librairie du Square d’Outremont, où Martine Delvaux, Louise Dupré et Mathieu Leroux se poseront la question, à savoir si la littérature ne pourrait pas servir à comprendre?

Le 6 novembre, c’est à la Librairie Pantoute du quartier Saint-Roch, à Québec, qu’Emmanuelle Caron, Patrice Lessard, Pierre Samson et Marie-Ève Sévigny aborderont le thème de la résistance en littérature.

Enfin, pour clore cette série, le 18 novembre, à la Librairie La livrerie, à Montréal, Jennifer Bélanger, Julien Guy-Béland et Marie-Pier Lafontaine se demanderont ce qui est peut-être l’ultime question : est-ce que la littérature sert à exister?

Évidemment, nous pouvons d’ores et déjà répondre par l’affirmative à chacune de ces propositions.

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