Mémoire d’encrier a 10 ans

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La maison d’édition montréalaise Mémoire d’encrier fête cette année son 10e anniversaire. Cette maison fondée par Rodney Saint-Éloi a pour intérêt d’offrir aux lecteurs une littérature aux voix multiples, provenant de divers coins de pays, et qui démontrent que les particularités culturelles, en se rencontrant, nous retrouvent tous semblables.

« Mémoire d’encrier propose de penser l’autre autrement, l’autre au pluriel, en ouvrant de multiples fenêtres sur le monde, ceci de manière décomplexée. Dans nos sociétés actuelles, rien ne manque plus que la compréhension.” Une mission qui rend compte de la vaste proposition de la maison et de sa pluralité.

Jetons un oeil sur leur catalogue. Allant du roman au beau-livre, en passant par la poésie, l’essai et l’univers jeunesse, la maison est tous azimuts. Leurs auteurs sont effectivement de provenance et d’appartenances multiples:

Mahigan Lepage, tout jeune poète né au Nouveau-Brunswick qui a grandi sur les Plateaux de la Gaspésie;

la romancière Yara El-Ghadban, anthropologue qui a étudié à Montréal, qui habite Londres et qui s’intéresse à la culture du Liban, de la Palestine et de l’Afrique du Sud;

la voix autochtone de Joséphine Bacon, Innue de Betsiamites, qui publie un recueil bilingue français / innu-aïmun;

et une de leur toute dernière parution est d’un certain Dany Laferrière avec son livre Journal d’un écrivain en pyjama où l’auteur y parle de ses lectures et y va même de quelques conseils d’écriture. (À consulter : l’entrevue qu’il a accordée au libraire).

Une telle diversité ne peut que nourrir le lecteur par ces différentes façons d’appréhender le monde. Comme le disait Saint-Exupéry « Si je diffère de toi, loin de te léser, je t’augmente. » Ça semble aussi être le credo de Mémoires d’encrier.

Mémoire d’encrier 

Entrevue du libraire avec Dany Laferrière

 

 

 

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