La courte échelle en péril

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Près de 700 titres garnissent le catalogue de l’important éditeur jeunesse, mais aussi adulte, La courte échelle. Active depuis plus de 35 ans, elle a enchanté plusieurs générations de petits lecteurs. Si bien que spontanément, lorsqu’on souhaite nommer à brûle-pourpoint une maison d’édition qui fait dans le jeunesse, c’est souvent celle de La courte échelle qui nous vient en tête. Elle venait même de lancer À l’étage, une nouvelle division consacrée au lectorat adulte.

Mais nous apprenons aujourd’hui que cette dernière est en grande difficulté. Le 23 septembre dernier, tous les employés de La courte échelle, ainsi que de Parfum d’encre et de La Mèche qui y sont liés ont été mis à pied pour une durée indéterminée. Seule la directrice, Hélène Derome, s’y trouve encore « Pour l’instant, j’aimerais faire en sorte que ça puisse continuer sous une forme ou une autre », a-t-elle déclaré en entrevue au journal Le Devoir. Surtout, elle souhaite respecter les engagements pris avec les auteurs, dont plusieurs n’ont pas reçu les honoraires qui leur étaient dus. Acculée au pied du mur, Madame Derome désire «prendre le temps de trouver une façon de restructurer l’entreprise, afin de pouvoir poursuivre les activités ».

Cette nouvelle a surpris tout le monde dans le milieu du livre. Évidemment, nous espérons que les éditions La courte échelle sauront se relever de ce coup dur… pour mieux renaître.

La courte échelle

Le Devoir  

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