Le magazine littéraire «Nuit Blanche» est en difficulté

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Depuis la faillite des Messageries Benjamin, un important distributeur de livres et de revues, le magazine littéraire Nuit Blanche, dont les bureaux sont situés à Québec, est en difficulté. La fermeture de Benjamin a fait perdre 8000$ à Nuit Blanche, ce qui représente plus de 10% du budget annuel une somme assez importante pour mettre la structure en péril. « On a l’habitude d’être à la limite — on est une toute petite équipe, trois personnes —, mais ça a été un vrai coup dur », rapporte Suzanne Leclerc, la directrice de la publication, au journal Le Devoir. La nouvelle est arrivée lorsqu’on se consacrait à la mise à jour du site Internet de la revue, qui remontait à 1995 et qui n’était plus actuel depuis 2011. Le nouveau site doit d’ailleurs être présenté sous peu. Madame Leclerc ajoute que les membres de l’équipe en sont à près de 700 heures de travail sans rémunération. La fermeture n’est toutefois pas envisagée.

Pour renflouer le manque, l’équipe a déjà demandé un soutien aux écrivains auxquels un rabais est accordé lors de l’achat du magazine. Et la promotion de l’abonnement est particulièrement mise en l’avant actuellement avec un objectif de 250 nouveaux abonnés. La mission ne semble pas impossible à accomplir, d’autant plus que Nuit Blanche offre depuis 33 ans des articles littéraires de qualité où la littérature québécoise est au premier plan. « Une de nos particularités, continue Madame Leclerc, c’est que même si on va parler des nouveautés, on met l’accent sur l’œuvre entière de l’écrivain, ou sur une large part de sa production. » S’abonner au magazine constitue une bonne façon de donner un coup de pouce tout en gagnant au change.

Nuit Blanche :
1026, rue Saint-Jean, bureau 403, Québec G1R 1R7
418 692-1354
[email protected]

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Source : Le Devoir

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