Le combat des livres 2014 : les finalistes!

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Encore une fois, et ce pour la onzième année consécutive, le Combat des livres enflammera les ondes radio de l’émission Plus on est de fous, plus on lit ! animée par Marie-Louise Arsenault. Du 31 mars au 3 avril, quatre attaquants-défenseurs useront de tous les stratagèmes pour faire élire le livre qu’ils auront choisi comme étant la meilleure oeuvre canadienne. Voici ceux et celles qui se livreront une chaude lutte au terme de laquelle ressortira un seul gagnant.

(Les résumés sont ceux des éditeurs.)

Titre : Adieu, Betty Crocker 
Auteur : François Gravel
Éditions : Québec Amérique
Défendu par : Pauline Martin, comédienne
Résumé : À l’occasion du décès de sa tante Arlette, Benoit, un universitaire dans la cinquantaine, se remémore des souvenirs d’enfance. Il raconte à sa compagne l’odyssée de ses 10 ans, du temps où on faisait des tours de « machine » pour visiter la parenté le dimanche après-midi. De ces visites dominicales, il y avait, bien sûr, l’arrêt obligé chez tante Arlette – surnommée Betty Crocker – à son split-level de Beaurivage Gardens à Boucherville. Fasciné par son destin d’épouse-modèle, Benoît s’interroge sur la vie de cette femme qui n’a jamais quitté sa résidence après la mort accidentelle de son mari, chauffeur d’un autobus Voyageur. Trente ans confinée à demeure. Trente ans à être à la merci de son entourage pour lui fournir l’essentiel. Celle qui semble si parfaite, avec des enfants si parfaits, cache-t-elle une zone d’ombre ? Qu’arrive-t-il lorsqu’on gratte un peu le vernis de la perfection ? Benoit arrive à tirer des conclusions plutôt étonnantes…

Titre : La belle bête
Auteur : Marie-Claire Blais
Éditions : Boréal
Défendu par : Paul Cargnello, auteur-compositeur-interprète
Résumé : Louise est une veuve quadragénaire, «poupée insignifiante, vide, soucieuse à l’excès de son corps mince.» Pendant qu’à la maison elle dorlote Patrice, son fils Adonis à la tête de linotte qui lui renvoie une image complaisante d’elle-même, sa fille laide, Isabelle-Marie, tâche d’épuiser sa jalousie et sa colère aux champs. Bientôt la mère devra s’absenter. Elle reviendra au bras d’un orgueilleux, non sans laisser le temps à sa fille d’assouvir une partie de la colère jalouse qu’elle éprouve envers sa famille, dans ce cas-ci auprès de ce Narcisse qu’elle nomme la belle bête. Et bien qu’Isabelle-Marie trouvera l’acceptation, qu’elle prendra pour de l’amour, grâce à un aveugle, la suite est appelé à empirer.

Titre : Ru
Auteur : Kim Thuy
Éditions : Libre Expression
Défendu par : Jean-François Chicoine, pédiatre et auteur
Résumé : Ru est composé de très courts récits liés un peu comme dans une ritournelle : la première phrase du chapitre reprend le plus souvent l’idée qui terminait le chapitre précédent, permettant ainsi de faire le pont entre tous les événements que la narratrice a connus : sa naissance au Vietnam pendant la guerre, la fuite avec les boat people, son accueil dans une petite ville du Québec, ses études, ses liens familiaux, son enfant autiste, etc. La vie de l’auteure est bourrée de gens charmants, singuliers, de situations difficiles ou saugrenues vécues avec un bonheur égal, et elle sait jouer à merveille avec les sentiments du lecteur, oscillant entre le tragique et le comique, entre le prosaïque et le spirituel. Écrit sur un ton féminin, maternel, chaleureux, poignant et très original, qui dépasse la tranche de vie traditionnelle, Ru dénote un grand talent dans l’art de raconter, où le souvenir devient prétexte tantôt au jeu, tantôt au recueillement. Un récit d’une adorable et candide survivante, un récit qui contient toute la grandeur de la vie.

Titre : L’équilibre du monde
Auteur : Rohinton Mistry
Éditions : Albin Michel; Le livre de poche 
Défendu par : Azeb Wolde-Giorghis, journaliste
Résumé : A travers la vie d’un seul quartier et de son petit peuple de cour des miracles habité par des personnages venus de tous horizons , Rohinton Mistry réussit une fresque bigarrée et sensible qui est tout à la fois une parabole de la condition humaine et de l’odyssée d’une nation.
Révélation de la littérature anglo-indienne en plein essor, consacré par le succès et la critique internationale, Rohinton Mistry démontre un talent romanesque digne d’un Dickens ou d’un Hugo. Scènes de tendresse, épisodes d’une drôlerie pathétique, séquences de violences et d’horreurs, problèmes politiques en arrière-plan: L’équilibre du monde est bien plus qu’une fiction, il est un monde à lui seul.
Un roman-fleuve charriant dans ses remous tout un flot de sentiments, d’émerveillements et de révoltes, une immense saga aux vertus stimulantes et magiques.

Source :

Ici Radio-Canada

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