Lance Armstrong : vérités ou conséquences

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Lundi dernier, à la Cour supérieure à Montréal, une requête pour accorder un recours collectif fut déposée contre le cycliste Lance Armstrong pour avoir délibérément menti dans ses autobiographies, et contre les maisons d’édition qui les ont publiées. Eric Sebagg, le demandeur, se dit victime de « fausse représentation » puisque Monsieur Armstrong affirme dans ses deux autobiographies – It’s Not About The Bike : My Journey Back To Life et Every Second Counts – qu’il ne s’est jamais dopé, quand il y a quelques semaines il a avoué tout juste le contraire.

Pour ce qui est des maisons d’édition, l’avocat du plaignant défend « [qu’elles] savaient ou auraient dû savoir que c’était faux à partir des enquêtes de Sports Illustrated et 60 Minutes en 2011, et elles ont continué de faire la promotion du livre comme une autobiographie».

Au-delà de la polémique, cette requête sous-tend tout un débat de fond sur le rôle et la responsabilité de l’éditeur. Et comme le pose Vincent Brousseau-Pouliot du journal La Presse : « Mentir dans une autobiographie donne-t-il le droit aux lecteurs de se faire rembourser le prix du livre? » C’est ce que nous saurons dans quelques mois, quand l’affaire aura aboutie.

Source: La Presse 

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