La ministre de la Culture veut venir en aide aux auteurs de La courte échelle

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La faillite des éditions La courte échelle cause bien des imbroglios concernant les droits des auteurs et illustrateurs de la maison. Même si ceux-ci étaient liés par un contrat qui, croyaient-ils, les protégeait, les choses ne sont pas si limpides. Car la Loi québécoise sur le statut de l’artiste qui préserve les créateurs en cas de faillite serait révoquée par Loi fédérale sur la faillite et l’insolvabilité. Donc, outre l’argent des droits d’auteurs, dont la somme s’élèverait à 320 000$, que les artistes n’ont pas la garantie de récupérer, rien n’assure non plus qu’ils pourront faire annuler leur contrat et récupérer les droits sur leurs propres œuvres, lesquels appartiennent actuellement au syndic.

La ministre de la Culture et des Communications du Québec, Madame Hélène David, a annoncé hier à l’Assemblée nationale qu’elle apporterait un appui aux auteurs et illustrateurs. «Personne n’aime voir une entreprise culturelle ou autre dans une telle situation. Nous sommes tristes, mais nous allons aider les illustrateurs, nous allons aider les auteurs à récupérer les redevances des droits d’auteur qui leur reviennent », a-t-elle déclaré. Elle a également dit «travailler très fort» avec le ministère de la Justice afin de trouver une solution avantageuse pour les créateurs.

Madame Danièle Simpson, présidente de l’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ), a déclaré à juste titre que « ce sont les œuvres des auteurs qui donnent de la valeur aux actifs de La courte échelle ».

Souhaitons que, dans les circonstances, tout se termine bien.

Sources :

UNEQ

Le Devoir

[email protected] 

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