La Finlande d’Arto Paasilinna

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Une passion littéraire peut nous mener loin. En voici pour preuve l’histoire d’Anaïs Couture-Tremblay, une enseignante en littérature du Cégep de Matane qui, conquise par l’auteur finlandais Arto Paasilinna, a décidé d’en apprendre un peu plus sur le pays de son écrivain fétiche. Elle tombe alors sur un documentaire traitant de l’éducation dans ce pays nordique réputé pour l’excellence de ses étudiants à l’international. Il n’en fallait pas plus pour que notre lectrice s’embarque dans un projet de mobilité enseignante afin d’élargir ses horizons en matière de pédagogie et qui l’amènera à faire un périple d’une vingtaine de jours au pays de l’auteur en janvier dernier.

Est donc aboutie de sa ferveur pour Paasilinna la découverte d’une région aux parallèles surprenants avec le Québec : même réalité de deux langues officielles, le finnois et le suédois pour eux, plusieurs similarités dans les approches pédagogiques et bien sûr le climat, caractérisé par un long et froid hiver.

C’est ainsi qu’à travers rencontres et conférences, Madame Couture-Tremblay a pu causer littérature québécoise au Lycée français d’Helsinski, la capitale, et au Lapland Vocational College qui se trouve plus au nord, à Rovaniemi, en Laponie. Elle a aussi pu faire la connaissance de d’autres auteurs finlandais, notamment Johanna Sinisalo qui, aux dires de la voyageuse, « possède une écriture très touchante ». Elle dit encore au site bas-saint-laurent.org: « Je peux vous confier que je prévois déjà accorder une présence accrue aux écrivains finlandais dans les cours où je devrai faire appel à la littérature étrangère ».

En s’inspirant de cette histoire, on peut affirmer qu’un écrivain est un ambassadeur influent qui fait voyager ses lecteurs à travers ses livres, mais aussi au sens propre, leur donnant parfois envie de changer de continent le temps d’une visite opportune.

Pour ma part, j’hésite encore : la Russie existentialiste de Dostoïevski, la métaphorique Argentine de Cortazar ou l’insolite Japon de Murakami?

Source : Bas-Saint-Laurent.org

 

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