«La déesse des mouches à feu» au cinéma

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Son premier roman vient tout juste d’être publié (mars 2014) qu’une adaptation cinématographique est déjà envisagée. L’auteure Geneviève Pettersen a elle-même annoncé que les droits de son livre ont été achetés par le centre de production Coop Vidéo à la demande de la réalisatrice Anaïs Barbeau-Lavalette (Le ring, Les petits géants, Inch’Allah) qui en assurera l’adaptation.

Geneviève Pettersen, bien que nouvellement arrivée officiellement dans le monde littéraire, est déjà connue de plusieurs sous le pseudonyme Madame Chose grâce à son Guide du bien-vivre à l’usage de la jeune femme moderne qui s’écrit sous forme de blogue – modernité oblige – et à son courrier du cœur publié le samedi dans La Presse +. On peut dire que Madame Chose ne manque pas de bagou et d’idées inventives.

Avec la même poigne vigoureuse, Geneviève Pettersen fait parler son personnage de Catherine, la déesse des mouches à feu, bien qu’il s’agisse d’une tout autre affaire puisqu’ici, on se retrouve plutôt dans le monde urgent de l’adolescence sans accommodement, 1996, Chicoutimi-Nord.

«Mes parents étaient d’avis que les filles de treize ans qui se tenaient à Place du Royaume étaient des petites putains. Mais ça a l’air qu’à quatorze ans, c’était ben correct. Au centre d’achats, on viderait la moitié de la bouteille de Sunny Delight pour mettre de la vodka à la place. Véronique avait vu dans un film de détective à TQS que la vodka, c’est le seul alcool qui donne pas une haleine de boisson.» (p.12)

En attendant le financement du film et le choix des interprètes, la prose bien affilée de Geneviève Pettersen ne laisse pas en reste.

Facebook de Madame Chose

Source : Voir

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