L’engouement des livres à colorier pour adultes

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Peut-être en avez-vous entendu parler? Peut-être êtes-vous vous-même un adepte de ce nouveau phénomène qu’est le cahier à colorier pour adultes? Certaines librairies ont un présentoir entier pour ce genre, dont la popularité a véritablement commencé avec la parution de 100 coloriages antistress publié aux éditions françaises Hachette. Paru en 2012, ce livre à colorier a maintenant atteint les 3,5 millions d’exemplaires vendus. Même folie en Angleterre avec l’illustratrice Johanna Basford qui a vendu 2 millions d’exemplaires de Secret Garden.

L’emballement a aussi pris place au Québec. Cet automne, des maisons d’édition québécoises publieront également leurs propres cahiers. Animaux, fleurs, zen, carnet de grossesse, mandalas, pays, peu importe, d’aucuns prennent plaisir à mettre de la couleur sur le dessin.

Bientôt, la diversité sera encore plus grande. En témoigne le troisième livre de la série « Chahier noir » du dessinateur Martin Ruel, qui ne sera pas publié à compte d’auteur comme ses deux précédents, mais bien chez Bayard, un éditeur en bonne et due forme. « Pour aimer colorier,  faut vraiment que ton illustration te donne le goût de sortir tes crayons. J’suis pas sûr qu’il y a beaucoup de gars qui font des mandalas », explique Martin Ruel au journal Le Devoir. 

Clubs et concours se forment un peu partout. Pour l’un, c’est le moyen parfait pour décrocher, pour l’autre c’est la beauté des illustrations. Les mots « antistress », « zen », « sérénité » qui sont souvent écrits sur la couverture incitent certainement à l’achat, mais ce qui ressort de cette ardeur pour le coloriage est probablement le simple fait de s’amuser, sans plus d’ambition que d’appliquer des couleurs sur une feuille, sans autre performance que de laisser le crayon suivre les formes et contours. Bref, découvrir comme au temps de l’enfance le plaisir brut du jeu.

Source: Le Devoir

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