Kwahiatonhk! Le Salon du livre des Premières Nations

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Longtemps, j’ai été divisée en deux parts ;
je continue d’apprendre à me réunir.
J’écris pour qu’êtres humains et pays se fracassent ensemble,
telles des plaques tectoniques,
pour ne former plus qu’une seule et même complainte.
Nataha Kanapé Fontaine

 

Kwahiatonhk! Le Salon du livre des Premières Nations en est déjà à sa troisième édition. À la toute première année de son existence, Louis-Karl Picard-Sioui, un des participants à la fondation du Salon, avouait la complexité de l’organisation d’un tel événement : « Tout d’abord, si l’existence de la littérature autochtone ne fait plus de doute, force est de constater que nous n’avons toujours pas besoin de nos orteils pour compter les écrivains autochtones actifs au Québec. (…) C’est la poule ou l’œuf : il faut des auteurs pour construire une littérature, mais il faut une infrastructure littéraire pour permettre l’émergence de nouveaux auteurs. » Avec sa troisième édition, le Salon des Premières Nations résiste, et il n’en tient qu’à nous d’aller faire un tour à Wendake les 29 et 30 novembre prochains pour constater sa vivacité et participer à son rayonnement.

Connaître et découvrir la littérature autochtone c’est aller à la rencontre d’une parole des origines, avec tout son souffle de poésie et de vérité qui raconte l’amour et le territoire. C’est nécessairement partir à l’aventure de soi et de l’autre, d’une musique des mots résonnante. Concrètement, nous pourrons assister à une telle expérience avec la soirée de poésie du samedi 30 novembre qui se tiendra au Carrefour des artistes avec les auteurs Joséphine Bacon, Jean Sioui, Natasha Kanapé Fontaine et Louis-Karl Picard-Sioui, qui seront accompagnés par Andrée Lévesque. Des présences scéniques vibrantes qui promettent une soirée magique. Pour preuve, ces quelques mots d’amour extraits du dernier recueil de la poétesse Bacon : « Jambes fatiguées/ J’avance, j’avance, j’avance /Pas lents, pas accélérés/J’ai vieilli depuis/Nue/Tu m’offres l’horizon/Ébahie, je vois/Loin ».

À cela s’ajoute une table ronde animée par Maurizio Gatti sur « l’enseignement de la littérature autochtone du Québec», une autre sur « la littérature jeunesse des Premières Nations », un lancement des nouveautés parues chez Mémoire d’encrier et Hannenorak qui éditent des voix autochtones, des rencontres avec Max Gros-Louis et son biographe Alain Bouchard, avec Dolorès Contré Migwans et une soirée de lectures le vendredi 29 novembre avec Yves Sioui Durand, Tomson Highway et Sylvain Rivard.

Une fin de semaine qui annonce de merveilleuses rencontres!

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Informations : Tél. : 418 407-4578 ou [email protected]

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