JMLDA : ces livres non lus chez Les libraires

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Chaque année depuis 1995, la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur est célébrée le 23 avril, date anniversaire de la mort de William Shakespeare et de Miguel de Cervantès. Initiative de l’UNESCO, cette journée célébrée partout à travers le monde a pour objectif de promouvoir la lecture, l’industrie éditoriale et la protection du droit d’auteur. De plus, cette année des escouades littéraires composées d’auteurs, d’illustrateurs, de comédiens et de personnalités politiques sillonneront les rues d’une dizaine de villes du Québec. C’est Pascale Montpetit qui est la porte-parole de cette journée de célébration. Découvrez ici l’éloge à la librairie indépendante qu’elle a signé pour nous dans l’édition numéro 100 de la revue Les libraires. 

Au Québec, c’est notamment sous la thématique « Vous avez un livre non lu » que les festivités auront lieu. Ainsi, l’équipe de Les libraires a décidé de partager avec vous, pour l’occasion, ses livres non lus, qui attendent patiemment dans une bibliothèque ou sur une table de chevet qu’on y plonge le nez. 

Sans terre
Marie-Ève Sévigny, Héliotrope

L’auteure est talentueuse et, qui plus est, elle est une amie. Les médias et les collègues ont dit vraiment beaucoup de bien de ce polar écologique. Je suis certaine que ce dégoût de l’injustice et cette grande sensibilité que je lui connais donnent une saveur toute singulière à ce roman.
Sabica Senez

Elles étaient seize : Les premières femmes journalistes au Canada
Linda Kay, Presses de l’Université de Montréal

Des femmes qui ont peu de droits civiques mais qui décident de s’unir pour faire avancer la société, pour faire du journalisme une affaire non pas uniquement d’hommes, mais de citoyens : oui, il y a quelque chose qui titille assurément dans la proposition. J’ai cet essai depuis près de deux ans dans ma bibliothèque : c’est cette année que je m’y plonge enfin!
Josée-Anne Paradis

 

Le poids de la neige
Christian Guay-Poliquin, La Peuplade

Lauréat du Prix littéraire des collégiens, finaliste au Prix des libraires du Québec et au Prix France-Québec, Le poids de la neige semble en avoir charmé plusieurs. Je sais que ce huis clos tout en finesse me charmera aussi quand je finirai enfin par plonger au cœur de l’hiver.
Alexandra Mignault

 

Six degrés de liberté
Nicolas Dickner, Alto

Parce qu’un collègue ne m’en a dit que du bien. Parce qu’il a remporté le GG. Parce que ça fait trop longtemps que je croise son regard avec appétit. Parce que c’est Dickner, puis que juste ça, c’est suffisant. Je me lance.
Dominique Lemieux

 

Document 1
François Blais , L’instant même

Pour chaque capsule vidéo tournée en librairie avec nos partenaires de la Fabrique culturelle, je demande conseil à un libraire en fonction de mon envie du moment. Document 1 m’a été suggéré par Farid Kassouf de la librairie Le Port de tête à Montréal, lors du tournage de la capsule avec Anne-Elisabeth Bossé en février dernier. Je dois l’avouer, je n’ai jamais encore rien lu de François Blais! La proposition de Farid m’a conquise et il me tarde depuis d’ouvrir les pages de ce livre! Je suis bien heureuse d’enfin découvrir l’univers de cet auteur. Farid m’avait également proposé Sam que je lirai par la suite.
Marie-Claire Picard

 

Ma vie rouge Kubrick
Simon Roy, Boréal

Ce qui m’attire tout d’abord, au-delà des éloges, c’est le curieux lien entre l’œuvre cinématographique de Kubrick et l’histoire personnelle de l’auteur. Mais surtout, on m’a parlé de la grande sensibilité avec laquelle était traité le sujet du livre, terrible et dur, mais nécessaire…
Sandra de Senneville

 

L’amélanchier
Jacques Ferron, Typo

La réputation de Jacques Ferron n’est plus à faire, mais je n’ai pourtant jamais lu L’amélanchier, que l’on peut qualifier sans doute de « classique national ». Mais qui peut prétendre avoir lu tous ses classiques? Je ne sais où et quand, mais des amis m’ont aussi parlé du bonheur qu’ils ont eu à lire L’amélanchier, des amis avec qui je partage des affinités littéraires manifestes, ce qui me porte d’autant plus à croire que je devrais lire ce livre. C’est probablement accompagnée par cette fervente intention de visiter cette œuvre du grand Ferron que j’ai dû acheter mon exemplaire, encore là je ne sais plus où ni quand. Pourquoi alors ne l’ai-je pas encore lu? Parce que le temps, qui passe sans se soucier de l’avide lecteur qui se sait vaincu d’avance de tous les livres qu’il n’aura pas lus, est impitoyable.
Isabelle Beaulieu

 

Ukraine à fragmentation
Frédérick Lavoie, La Peuplade
Si l’actualité charcutée (et servie en sandwich entre deux pubs de char) vous laisse sur votre faim, un bonne dose d’humanité saura rehausser la sauce souvent indigeste régurgitée par nos médias popu(laires/listes). Bon appétit!
Daniel Grenier

 

En complément : la petite histoire de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur

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