Inspirante poésie!

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« Il s’agit ici de répondre à la « fêlure » par la quête inachevée,
inachevable de l’énigme qu’est la poésie. »

« Ce qu’on appelle poésie ne serait-il pas ce qui lie le visible
à l’invisible? Ou ce qui flotte entre deux mondes, entre
  celui où nous vivons et l’inconnu? »
La fêlure, la quête, Jean Royer 

Jean Royer offre une belle leçon de poésie avec le magnifique titre La fêlure, la quête (Le Noroît). Cet essai poétique s’inscrit dans son cycle de L’arbre du veilleur et de La voix antérieure.

Les détracteurs de la poésie, ceux qui la trouvent énigmatique, inaccessible ou hermétique, devraient lire ces ouvrages. La poésie est tellement multiple que c’est presque impossible de ne pas y trouver son compte, de ne pas être touché par sa fulgurance. Et surtout, elle aide à habiter le monde, à vivre : « La poésie est une espérance qui nous garde les yeux ouverts. » À travers les mots des poètes, Jean Royer réfléchit à ce qu’est la poésie, à ce qu’elle engendre.  
« Les poètes que j’aime, ils m’ont appris à vivre par-delà mes nuits. » La poésie comble un vide, « est le miroir du silence ».

Un souffle poétique nécessaire, porteur et salvateur. 

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