Gala de l’Académie de la vie littéraire

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Si vous allez sur le blog Doctorak, go, vous y verrez toutes les informations relatives au Gala de l’Académie de la vie littéraire au tournant du 21e siècle qui s’intéresse à ceux et celles qui risquent justement de passer à côté des récompenses littéraires officielles cette année. Pas qu’ils et elles soient moins bons, ils sont seulement peut-être moins visibles (ne pas confondre avec moins lisibles), ou encore moins grand public, ou tout simplement plutôt inconnus, pour l’instant s’entend. En fait, ce gala souhaite récompenser la littérature de l’underground, pourrait-on dire, qui quoique moins à vue, grenouille un peu partout à travers le Québec, à travers les petites maisons d’édition, les fanzines, les sites, les blogues.

Derrière l’événement, il y l’auteur du blog susmentionné, Mathieu Arsenault, lui-même un peu en marge mais pas trop puisqu’il a publié des livres aux éditions Tryptique quand même, Album de finissants et Vu d’ici, ce dernier ayant même fait l’objet d’une adaptation pour la scène par le Théâtre Péril. Mathieu Arsenault parle dans son texte d’invitation de ces auteurs un peu dans l’ombre mais bien présents: « Ils prennent les influences de leurs contemporains et en marquent d’autres à leur tour. Cest ça la vie littéraire. Et notre pauvre littérature connaît plus le vide que la vie. C’est la raison pour laquelle il faut tout faire pour la saisir quand elle se manifeste et en profiter le plus possible. Car elle est souvent trop courte. »

C’est à Montréal le 17 mars au Club Lambi, 4465 St-Laurent (coin Mont-Royal) et il y aura des remises de trophées, comme dans les vrais galas. Il y aura aussi des lectures et du gros funne, à en croire les dires des organisateurs.

Les portes ouvrent à 19h et le gala débute à 20h et le prix d’entrée est de 5$. L’accompagnement musical sera assuré par Propofol 2/3 et la DJ Annie Q.

Exaltée, sympathique, libre, qui a dit que la poésie était morte?

 

 

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