Festival de la poésie de Montréal: la poésie est partout!

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« Je ne suis pas un poète de laboratoire.
Je suis dans la ruelle derrière.
Je fais une poésie de piétons. »
Gérald Godin

Que ceux qui croient que la poésie se trouve dans les salons aseptisés réservés à une élite à la langue de bois, qu’ils se détrompent! La poésie est partout, elle est libre, elle vit sur le bitume des rues, sur les balcons, dans les maisons de toutes les villes et de tous les pays. La poésie est le langage du cœur, malheureux et désabusé, comme fier et porteur d’espérance.

En exergue, la citation de Gérald Godin définit bien le Festival de poésie de Montréal qui se tiendra du 2 au 8 juin 2014 et qui rendra justement hommage à Godin, l’homme qui avant d’être poète était homme du peuple, homme du monde. Des performances et des lectures de sa poésie se déploieront sur l’Avenue Mont-Royal.

C’est aussi sur la Place Gérald-Godin (près du métro Mont-Royal) qu’aura lieu du 5 au 8 juin le fameux marché du livre. Une sorte de salon du livre en plein air consacré à la poésie où auteurs et éditeurs rencontreront le public, lecteurs avertis comme esprits curieux.

Une grande nouveauté est présentée cette année, soit le Pavé Poésie de l’avenue Mont-Royal qui plante la poésie en pleine artère. Salon de lecture à ciel ouvert au Parc des Compagnons-de-Saint-Laurent, apéros poésie, spectacles sous les étoiles coin St-Hubert et une ligne poétique en service 24h sur 24 [514 700-2117] pour toute personne en manque de poétisation.

Comme la poésie se fait bien souvent l’interprète de son époque, elle utilise aussi les voies de la vidéo et de la technologie pour faire entendre son message. Huit vidéopoèmes seront accessibles en scannant les codes QR inscrits sur des affiches disséminées un peu partout dans plusieurs quartiers.

La poésie colorée de l’Amérique latine sera à l’honneur cette année, mettant en vedette les poètes de la Colombie. Lecture, colloque et une soirée consacrée à la poésie d’Octavio Paz, poète mexicain dont on célèbre cette année le centenaire de la naissance.

Le Prix du Festival de poésie, accompagné d’un montant de 1000 $, sera remis à une publication poétique québécoise parue dans la dernière année. Ainsi, un de ces huit demi-finalistes parmi 90 candidatures reçues de la part des éditeurs (un record) succédera à Marcel Labine qui avait reçu la récompense l’an dernier pour son recueil Le tombeau où nous courons :

Des voix stridentes ou rompues (Martine Audet, Éditions du Noroît), La cathédrale de tout (Roger Des Roches, Les Herbes rouges), Rosebud (Annie Lafleur, Le Quartanier), Vivier, Claude (Étienne Lalonde, Les Herbes rouges), Cascadeuse (Bertrand Laverdure, La courte échelle), Chien de fusil (Alexie Morin, Le Quartanier), Nœud coulant (Michaël Trahan, Le Quartanier), Mon dinosaure (François Turcot, La Peuplade). Les quatre finalistes seront connus lors du dévoilement de la programmation le 22 mai prochain.

Le tout débutera en grande pompe le 2 juin avec 15 lectures déclamées par 15 poètes dans 15 librairies montréalaises comme un grand concert poétique dont les voix se feraient écho pour cette 15e édition du Festival.

Maison de la poésie

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