Élise Desaulniers en résidence chez Zone libre

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L’essayiste Élise Desaulniers (Vache à lait : dix mythes de l’industrie laitière et Je mange avec ma tête : les conséquences de nos choix alimentaires) sera, dès février et jusqu’en mai, en résidence à la librairie indépendante Zone libre de Montréal.

En effet, pour une troisième année consécutive, le Conseil des arts de Montréal a décidé d’investir les lieux si conviviaux que sont les locaux des librairies pour y déployer cette résidence de création, assortie d’une bourse de 7 000$. « Avec cette résidence, nous souhaitons favoriser les rencontres entre les créateurs et leurs lecteurs, tout en offrant un lieu stimulant qui fera rayonner le talent d’un écrivain montréalais dans différents quartiers de la ville, a expliqué la directrice générale du Conseil des arts de Montréal, Nathalie Maillé. Ces rencontres favoriseront les discussions et feront connaître un peu mieux la réalité du travail d’écriture qui se fait, très souvent, dans la solitude. »

Librairie engagée, en plein cœur du Quartier latin depuis près de trente ans, Zone libre était tout indiquée pour recevoir Élise Desaulniers. Cette dernière, qui n’a aucunement la plume dans sa poche, explique qu’elle a trouvé l’inspiration du projet pour cette résidence dans une citation tirée de l’autobiographie d’Angela Davis : « Les murs renversés deviennent des ponts. » Comme le projet doit s’accompagner d’une médiation culturelle afin de prendre contact avec les gens de la communauté, l’auteure a décidé de donner la parole aux femmes des Habitations Jeanne-Mance, voisines de la librairie, à qui elle proposera de prendre la plume pour rédiger des textes d’opinion. « J’espère que le projet encouragera la socialisation des locataires dans le quartier tout en favorisant leur participation à la conversation démocratique », explique Desaulniers, qui organisera rencontres et discussions dans la librairie Zone libre.

Rappelons qu’en 2014, Geneviève Letarte avait fait sa résidence dans les locaux de la librairie Olivieri, et qu’en 2013, Gilbert Turp investissait ceux de la librairie Le Port de tête.

En complément : entrevue avec Élise Desaulniers

 

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