Le Club de lecture d’été TD a invité les enfants à voter pour leur livre préféré grâce au duel de livres. C’est le premier tome d’Éléalix, d’Audrée Archambault, publié chez Fides, qui a conquis le cœur des enfants! Rencontre avec une autrice comblée!

Le tome 1 d’Éléalix a remporté le duel de livres dans le cadre du Club de lecture d’été de TD. Bravo! Qu’est-ce que ça fait, d’avoir la reconnaissance des enfants?
J’ai été très touchée d’apprendre que mon premier tome d’Éléalix avait remporté ce duel. Même après avoir publié une dizaine de romans, je souffre du syndrome de l’imposteur. Alors de savoir que les jeunes lecteurs et lectrices ont aimé l’univers particulier que j’ai créé, c’est vraiment la plus belle récompense.

Je ne peux imaginer la difficulté d’écrire un livre à choix de réponses… comment vous y prenez-vous?
Ouf! En me lançant dans l’écriture de cette série, je n’avais pas imaginé à quel point ce serait difficile. Excitant, oui. Stimulant, absolument. Mais aussi, vraiment intense. C’est un vrai casse-tête! Heureusement, je suis plutôt organisée. J’utilise une plateforme de type « mindmapping » pour créer un plan de toutes les options possibles. Ça ressemble à une grosse toile d’araignée!

Parlez-nous de l’univers d’Éléalix.
Éléalix, c’est un univers pas mal mystérieux. On en connaît très peu, sinon ce que raconte un livre poussiéreux découvert dans une bibliothèque miteuse du camp Cité-Sauvage. Et c’est voulu! Les personnages du roman se posent des questions, imaginent des réponses… et leurs actions sont guidées par le désir d’en savoir plus. Au centre de la légende, il y a une créature mythique : le Tututcho. Mi-tortue, mi-oiseau, elle posséderait des qualités extraordinaires. Lesquelles? Mon petit doigt me dit qu’on en apprendra plus dans le tome 3…

Dans Éléalix, Maëlla-Rose, Naomi, Juliette et Zak ont des caractères bien différents… comment faites-vous pour les faire évoluer ensemble?
Je tenais à créer des personnages très différents. D’abord, pour que chaque lecteur ou lectrice puisse se reconnaître en l’un d’eux, mais aussi parce que les actions de Maëlla-Rose, Naomi, Juliette et Zak vont générer des choix à faire tout au long de la lecture. S’ils pensaient et agissaient de la même façon, ce serait assez plate, non? Je tente également de m’éloigner des stéréotypes. Par exemple, le seul garçon du groupe n’est pas nécessairement le plus courageux. Il y a aussi le personnage de Juliette qui est plutôt intéressant : sa prothèse à la jambe ne l’empêche pas d’être ultra téméraire! Le plus difficile, dans tout ça, c’est de gérer l’évolution psychologique des personnages au travers des choix que peuvent faire les lecteurs et lectrices. Ça me demande de multiples lectures et relectures!

Outre Éléalix, vous avez publié chez La Bagnole les séries CSI Ruelle et Sarah-Lou, détective privée. Vous aimez les enquêtes, si?
Oh oui! Enfant, je dévorais les romans policiers de la courte échelle. Je pouvais les lire et les relire 100 fois, puis je m’amusais à enquêter dans le quartier avec mes amies. On avait beaucoup d’imagination! C’est ce que j’aime le plus écrire : des romans remplis d’action et, surtout, qui font rêver. Je souhaite que les jeunes s’évadent du quotidien grâce à la lecture!

 

Ça donne envie de découvrir Éléalix, si? Les enfants aiment beaucoup les livres dont vous êtes le héros et qui offrent des options différentes. Mine de rien, ils peuvent lire le livre plusieurs fois en prenant des chemins différents… tout pour stimuler leur imagination.

Bonne lecture!

Photo : © Éditions Fides

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