Parce qu’il n’est jamais trop tard pour marquer les bons coups, revenons sur un événement heureux qui eu lieu le 19 juin, alors que la poète innue Joséphine Bacon recevait un doctorat Honoris Causa en anthropologie de l’Université Laval pour souligner le parcours de cette ambassadrice de la culture amérindienne au Québec et à l’international.
Originaire de Pessamit, née en 1947, Joséphine Bacon, poète, parolière et cinéaste, s’avère une femme engagée, à la poésie sensible et humaniste, qui a publié trois ouvrages (Bâtons à message, Nous sommes tous des sauvages et Un thé dans la toundra) chez Mémoire d’encrier. Depuis plus de quarante ans, apprenait-on dans le discours de Sylvie Poirier, directrice du département d’anthropologie, Joséphine Bacon travaille étroitement avec trois générations de chercheurs en tant que traductrice et interprète de la parole des aînés innus, dont la parole et les connaissances sont d’une préciosité inestimable. En plus d’enseigner sa langue, elle publie des recueils de poésie bilingue – français et innu – tout en ne se gênant jamais pour lire en innu, question de partager cette sonorité particulière à tous ceux qui n’ont pas encore eu la chance de l’entendre. À elle seule, elle constitue assurément une bibliothèque de connaissances et on ne peut que la remercier de les partager avec tous.
Pour faire sa connaissance, découvrez la vidéo de La fabrique culturelle :
http://www.lafabriqueculturelle.tv/capsules/1762/rencontre-avec-josephine-bacon
