Deux nouveaux éditeurs québécois

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Bientôt, nous verrons apparaître deux éditeurs tout neufs dans le paysage littéraire québécois. Premièrement, la bannière Gallimard a l’intention d’ouvrir une maison québécoise dès le début de l’année prochaine. De fonction généraliste, la maison d’édition aura sa propre indépendance et son nom bien à elle, qui reste encore à confirmer. C’est monsieur Erwan Leseul, anciennement aux Éditions de l’Homme, qui a été mandaté pour tenir maison. Florence Noyer, pdg de Gallimard Canada, affirme qu’  » il y aura des coéditions avec des éditeurs d’ici et d’ailleurs, des achats de droits pour différents titres étrangers et d’autres projets encore à définir « .

Le deuxième larron à se lancer dans le vaste monde du livre québécois est Somme Toute qui a présenté il y a quelques jours les premiers titres à venir dès cet automne. La création de cette maison s’est faite en mars dernier et leur mandat est davantage orienté vers la culture, cherchant des artistes oeuvrant dans différents domaines. Dans cette perspective, nous pourrons voir la publication I(ma)ges et réflexions d’Ariane Moffatt avec des photographies de SPG et LePigeon et Entre partout et e part de Vincent Vallières dans la collection Paroles, paroles. L’artiste pluridisciplinaire Sylvie Laliberté nous proposera son récit Quand j’étais italienne, et le théâtre aura aussi sa place avec Tout ça m’assassine, un recueil de trois courtes pièces de Dominic Champagne, Patrice Desbiens et Pierre Lefebvre. Le journaliste David Desjardins inaugurera la collection « Écrits chroniques » qui laissera le champ libre aux sujets de réflexion, avec ses textes signés de sa plume habile. 

Emballée par cette première moisson, Marie Lamarre, adjointe à l’édition, parle déjà des visées pour l’an prochain et exprime à François Lévesque du journal Le Devoir:  » Déjà, on pense à 2014. Le plus important est un ouvrage consacré aux réalisatrices québécoises. De grands entretiens ont été réalisés avec elles. C’est ce type de projets qui nous allume, Renaud Plante [éditeur] et moi […] On entend privilégier la mémoire québécoise, mais on va demeurer ouverts à l’exploration à l’extérieur de cette niche-là. « 

D’autres belles découvertes à faire au rayon littérature québécoise : on ne peut que s’en réjouir!

Sources :

Livres Hebdo

Le Devoir 

[email protected]

 

 

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