À la mémoire de Sylvia Plath

68
Publicité

« Mourir/est un art, comme tout le reste./
Je m’y révèle exceptionnellement douée. »
-Sylvia Plath, Lady Lazare

La poète et écrivaine américaine Sylvia Plath est décédée le 11 février 1963. C’est donc l’anniversaire de sa mort aujourd’hui.

Dans Lazare mon amour, un ouvrage qui vient de paraître chez Héliotrope, l’auteure Gwenaëlle Aubry, qui a reçu le prix Femina en 2009 pour Personne et qui a publié également récemment Perséphone 2014, dresse un portrait fascinant de l’écrivaine Sylvia Plath, qui s’est suicidée à 30 ans, qui « a vécu à l’excès » et qui « voulait être tout ». Malgré sa fin tragique, elle était libre et vivait dans l’absolu : « Je crois qu’elle a été violemment, excessivement vivante, que de la vie elle a tout embrassé, mort incluse. » Sensible, touchant, cet essai singulier résonne en nous.

 « [Sylvia Plath] se cherche un nom, une filiation, elle traque la formule du mélange entre l’écriture et la vie : mais c’est comme si elle était aussitôt dérivée vers la mort – comme si être une femme et vouloir être tout ne pouvait aboutir qu’à ce résultat : être rien du tout. »

La lecture de Lazare mon amour incite à (re)lire les œuvres de Sylvia Plath, telles que La cloche de détresse, Ariel, Arbres d’hiver et ses Journaux

Publicité