Cinq bandes dessinées ont été choisies et couronnées par le jury du prix Bédélys parmi les 29 titres en lice pour la 22e édition. Le prix de la BD québécoise a été remporté par Mélanie Leclerc pour Temps libre.

Voici les lauréats des cinq catégories :

Prix Bédélys étranger (bande dessinée en langue française publiée hors Québec)

Peau d’homme, Hubert et Zanzim (Glénat)
Le prix s’accompagne d’une mention spéciale décernée à Pucelle (t.1) : Débutante, Florence Dupré la Tour (Dargaud).

Critique de Nadia Picard de la librairie Morency : « Un pur bonheur que ce conte intelligent sur l’amour, les mœurs et les apparences. Italie, pendant la Renaissance. Bianca, jeune fille de bonne famille, doit épouser Giovanni, qu’elle rencontre brièvement. Elle aimerait bien connaître son promis avant le mariage. Sa tante lui confie alors un secret familial : une peau d’homme, qu’elle pourra revêtir afin de côtoyer son futur époux. Elle devient ainsi Lorenzo, non sans conséquence… Une habile satire espiègle et décapante qui nous interpelle subtilement sur les questions de genre et d’égalité. Quand les convenances et la morale dépendent de votre sexe, quelle place y a-t-il pour la sincérité, le respect, la justice? Une fable sociale qui célèbre l’audace, la beauté du corps et l’amour sans limites. »

Prix Bédélys jeunesse (bande dessinée en langue française pour les 7-14 ans)

Sacrées sorcières, Pénélope Bagieu (Gallimard)

Prix Bédélys indépendant francophone (bande dessinée francophone autoéditée)

Boumeries 10, Boum (Glénat Québec)

Prix Bédélys indépendant anglophone (bande dessinée anglophone autoéditée)

Hi, Stranger, Anouk

Prix Bédélys Québec (bande dessinée produite par une ou un artiste établi au Québec et publiée par une maison d’édition québécoise)

Temps libre, Mélanie Leclerc (Mécanique générale)

Critique de Sabrina Côté de la librairie Les Bouquinistes : « Avec sa deuxième bande dessinée, Mélanie Leclerc apporte une belle continuité à sa première, Contacts, qui décrivait la relation qu’avait son père, Martin Leclerc, avec son travail de caméraman. Dans celle-ci, l’auteure fait maintenant face à ses propres défis. Également dans le milieu du cinéma, Mélanie Leclerc peine à trouver un équilibre entre ses obligations familiales, sa vie professionnelle et la poursuite du rêve qu’elle a de réaliser son premier film. J’ai été extrêmement touchée par cette histoire. Au-delà du fait que je me suis sentie très proche du personnage principal, les thèmes abordés sont universels : le deuil, la conciliation de ses rêves avec la réalité, la famille, les bilans de vie. Un très bel ouvrage avec un scénario impeccable, le genre qui vous habite longtemps même après la fin de votre lecture. »

Un prix spécial Bédélys hommage a également été remis à François Mayeux par le Festival BD de Montréal.

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