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Saviez-vous que l’écrivain Romain Gary avait réalisé deux films? En 1968, il portait à l’écran son roman Les oiseaux vont mourir au Pérou et, trois ans plus tard, Kill, à partir d’un scénario original qu’il avait signé. D’autres cinéastes se sont intéressés à son œuvre littéraire, comme en témoignent les cinq films suivants.

 

Chien blanc (à l’affiche dès le 9 novembre)

Québec, 2022. Drame d’Anaïs Barbeau-Lavalette avec Denis Ménochet, Kacey Rohl, K.C. Collins. En 1968, après l’assassinat de Martin Luther King, l’écrivain Romain Gary et sa femme Jean Seberg recueillent un chien blanc abandonné, qui était dressé pour attaquer les Noirs.

Anaïs Barbeau-Lavalette, artiste aussi douée pour l’écriture que pour le cinéma, propose une adaptation fidèle et sensible du roman homonyme inspiré d’un épisode de la vie de Romain Gary.

 

Dressé pour tuer
États-Unis, 1982. Thriller de Samuel Fuller avec Kristy McNichol, Paul Winfield, Burl Ives. En soignant un chien qu’elle a renversé avec sa voiture, une jeune actrice remarque que celui-ci a été dressé pour attaquer les Noirs.

Le réalisateur américain Samuel Fuller s’est inspiré, lui aussi de Chien blanc, pour en faire, en 1982, une proposition au carrefour du drame et de l’horreur. Avant même sa sortie, la NAACP (National Association for the Advancement of Colored People) critiquait sévèrement la production de mettre à l’avant-plan un message raciste, à travers les actions de l’animal. Le studio Paramount avait alors abandonné la sortie et laissé le long métrage dormir sur les tablettes.

 

La vie devant soi
Italie, 2020. Drame de Edoardo Ponti avec Sophia Loren, Ibrahima Gueye, Renato Carpentieri. Un orphelin, qui a un penchant pour la délinquance, est confié à une ancienne prostituée au caractère bien trempé.

Publié en 1975 sous le pseudonyme d’Émile Ajar et récompensé du prix Goncourt la même année, La vie devant soi a fait l’objet d’un téléfilm et d’une première adaptation au cinéma en 1977 avec Simone Signoret. Plus récemment, le cinéaste Edoardo Ponti a transposé le récit en Italie, offrant du même coup le rôle de Madame Rosa à sa mère, la légendaire actrice Sophia Loren.

 


Lady L

Grande-Bretagne, 1965. Comédie de Peter Ustinov avec Sophia Loren, Paul Newman, David Niven. L’épouse d’un aristocrate britannique raconte ses amours de jeunesse avec un anarchiste.

Aussi bien dire que Sophia Loren est une habituée des adaptations de Romain Gary sur grand écran, puisqu’en 1965, elle a aussi joué le rôle-titre de Lady L aux côtés de David Niven et de Paul Newman.

 

 


La promesse de l’aube

France, 2017. Drame biographique de Éric Barbier avec Pierre Niney, Charlotte Gainsbourg, Pawel Puchalski. Des années 1920 à la fin de la guerre, les expériences du futur écrivain Romain Gary, marquées par sa relation avec sa mère envahissante, qui le voyait promis à un brillant avenir.

Il s’agit de la seconde adaptation pour le cinéma, tirée du roman semi-autobiographique homonyme de Gary. Le film, dont la réalisation s’avère luxueuse, est dominé par la présence de Charlotte Gainsbourg, dans le rôle de la mère du futur écrivain, joué par Pierre Niney.

 

 

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