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LA CINÉCURE D’OÙVOIR.ÇA

L’Halloween et ses petits monstres sont à nos portes. Alors que plusieurs s’apprêtent à se lancer dans un marathon de films d’horreur, l’équipe d’Oùvoir.ça est allée dénicher des trésors dans les abysses de sa base de données cinématographiques. Voici donc dix adaptations d’œuvres littéraires destinées aux plus courageux des cinéphiles. 3, 2, 1… Frissons!

 

Frankenstein
États-Unis, 1931. Drame d’horreur de James Whale avec Boris Karloff, Colin Clive, Dwight Frye. Un médecin fabrique un monstre en utilisant les membres de divers cadavres, puis lui donne vie en concentrant les forces électriques de la foudre au cours d’un orage.

L’œuvre de l’auteure Mary Shelley, un roman d’horreur gothique parmi les plus connus d’abord paru de façon anonyme en 1818, a fait l’objet d’une foule d’adaptations, tant pour le théâtre, que la télévision et le cinéma. La version des studios Universal, et qui met en vedette Boris Karloff dans le rôle du monstre, demeure, encore aujourd’hui, la plus iconique.

 

Bram Stoker’s Dracula
États-Unis, 1992.
Drame fantastique de Francis Ford Coppola avec Gary Oldman, Winona Ryder, Anthony Hopkins. Un vampire jette son dévolu sur une jeune Londonienne qui ressemble à son épouse décédée il y a 400 ans.

À la fin du XIXe siècle, Bram Stoker signe, lui aussi, l’un des romans gothiques les plus célébrés. Dracula connaît son lot d’adaptations au grand écran, que l’on songe à la version non officielle Nosferatu, ou encore aux dizaines d’incarnations du suceur de sang par l’acteur anglais Christopher Lee. En revanche, la version mise en scène en 1992 par Francis Ford Coppola (Le Parrain) est sans doute la plus fidèle, mais aussi la plus somptueuse.

 

Sleepy Hollow
États-Unis, 1999. Drame fantastique de Tim Burton avec Johnny Depp, Christina Ricci, Miranda Richardson. En 1799, un policier enquête sur des meurtres bizarres que des villageois attribuent à un cavalier fantôme.

Bien qu’il n’ait pas tout à fait connu le même succès que Shelley et Stoker, l’auteur américain Washington Irving a imaginé une nouvelle, celle de La légende de Sleepy Hollow, encore racontée dans les chaumières à l’approche d’Halloween. Tim Burton s’est réapproprié ce récit avec brio pour en faire un film atmosphérique, dont le style gothique et baroque sied parfaitement à son univers cinématographique.

 

Cimetière vivant
États-Unis, 1989. Drame fantastique de Mary Lambert avec Dale Midkiff, Fred Gwynne, Denise Crosby. Installé aux abords d’un vieux cimetière indien, un médecin fait de macabres expériences lorsqu’il y enterre son fils mort dans un accident.

Impossible de passer sous silence le prolifique Stephen King, lorsqu’il s’agit d’aborder les adaptations de romans d’épouvante portées au grand écran. D’ailleurs, on ne compte plus le nombre de ses ouvrages transposés au cinéma. Cimetière vivant ne possède peut-être pas les qualités cinématographiques de Carrie ou de Shining, mais nous avons un faible pour l’excellent roman Simetierre.

 

Rosemary’s Baby
États-Unis, 1968. Drame fantastique de Roman Polanski avec Mia Farrow, John Cassavetes, Ruth Gordon. Une jeune femme enceinte se convainc d’être en butte à des manifestations de sorcellerie.

Un an après la sortie du best-seller d’Ira Levin, Roman Polanski en fait une version pour le cinéma qui reste, encore aujourd’hui, l’un des drames fantastiques les plus angoissants. L’interprétation de Rosemary que livre Mia Farrow est saisissante.

 


L’Exorciste
États-Unis, 1973. Drame d’horreur de William Friedkin avec Jason Miller, Ellen Burstyn, Max von Sydow. Assisté d’un collègue psychiatre, un vieux prêtre tente d’exorciser une fillette de 12 ans qui semble possédée par le démon.

En 1971, l’auteur William Peter Blatty s’inspire d’un cas de possession démoniaque dont il avait entendu parler alors qu’il fréquentait l’université. Son roman est devenu le long métrage que l’on connaît, considéré par plusieurs comme étant le film le plus terrifiant de tous les temps.

 

Le silence des agneaux
États-Unis, 1991. Drame policier de Jonathan Demme avec Jodie Foster, Anthony Hopkins, Scott Glenn. Une jeune stagiaire du FBI est chargée d’interroger un dangereux meurtrier afin d’obtenir de lui des informations sur un autre tueur recherché par la police.

Si Thomas Harris a mis au monde sur papier l’un des tueurs en série les plus inquiétants, soit le psychiatre et cannibale Hannibal Lecter, la composition qu’en a faite le comédien Anthony Hopkins – rôle qui lui a valu l’Oscar du meilleur acteur – a tout d’une performance d’anthologie.

 

Entretien avec un vampire
États-Unis, 1994. Drame d’horreur de Neil Jordan avec Tom Cruise, Brad Pitt, Kirsten Dunst. Un vampire raconte à un intervieweur les événements qu’il a vécus au XIXe siècle auprès de deux autres vampires, un dandy cynique et une gamine.

Lorsque Anne Rice a appris que Tom Cruise allait incarner le vampire Lestat, elle a vu rouge. L’écrivaine s’est toutefois ravisée, après avoir visionné le film du cinéaste irlandais Neil Jordan. Elle a déclaré par la suite qu’elle avait trouvé le célèbre acteur américain exceptionnel et que son interprétation resterait gravée dans les mémoires.


Laisse-moi entrer
Suède, 2008. Drame fantastique de Tomas Alfredson avec Kare Hedebrant, Lina Leandersson, Per Ragnar. Un écolier solitaire, persécuté par des camarades de classe, se lie d’amitié avec une jeune vampire qui l’aide à trouver en lui-même le courage de se défendre.

Le romancier suédois John Ajvide Lindqvist est parvenu à réinventer le mythe du vampire de façon habile et originale. Le cinéaste Tomas Alfredson en a fait tout autant avec sa magnifique adaptation, dans laquelle les spectateurs ne peuvent faire autrement que se sentir habités par une certaine mélancolie scandinave.

 

5150, rue des Ormes
Québec, 2009. Drame d’horreur d’Éric Tessier avec Marc-André Grondin, Normand D’Amour, Sonia Vachon. À cause d’une indiscrétion, un étudiant en cinéma est séquestré par un chauffeur de taxi justicier, qui met à mort des individus de moralité douteuse.

L’auteur québécois Patrick Senécal, bien connu pour ses romans fantastiques et d’horreur, a collaboré à deux reprises avec le cinéaste Éric Tessier. À la suite du succès de Sur le seuil, le tandem s’est attaqué à l’univers du tout premier roman de Senécal, 5150, rue des Ormes. Le film est ainsi défendu par les solides performances de Marc-André Grondin et de Normand D’Amour, dans un duel à glacer le sang.

ouvoir.ca

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