«Et au pire, on se mariera» au théâtre

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Paru en octobre 2011, le roman « Et au pire, on se mariera » écrit par la Franco-Québécoise Sophie Bienvenu  et publié à La Mèche, avait fait parler de lui. Pierre Foglia de La Presse écrit dans une de ses chroniques qu’il a beaucoup aimé et qu’il s’agit d’« un livre qui se tient par son style ».

Aïcha, une adolescente de 13 ans, raconte sa vie dans le quartier Centre-Sud de Montréal. Elle nous fait part de ses premiers sentiments amoureux, passionnés, sans demi-mesure. Et le langage de la jeune fille ne fait pas dans la dentelle.

On a déjà annoncé une adaptation cinématographique du livre qui doit être réalisée par Léa Pool. Vendredi dernier, l’oeuvre a été présentée dans la salle intime du théâtre Prospero à Montréal.

La voix d’Aïcha est soutenue par la comédienne Kim Despaties. « Il y a beaucoup de choses à jouer, beaucoup de couches dans la personnalité de cette petite fille, qui est d’une grande complexité. Il faut doser, travailler dans l’extrême nuance, dans les zones de gris, pour ne jamais présenter ses dérangeantes relations de manière manichéenne, » explique la jeune actrice en entrevue au journal Voir.

Dans une première mise en scène de Nicolas Gendron, la pièce sera à l’affiche jusqu’au 11 octobre prochain.

Tsé quand tu te fais un peu virer de chez toi par ta mère parce qu’elle a un gars à la maison et qu’elle lui a pas dit qu’elle avait un flo, qu’elle a honte, qu’elle a juste pas le goût de te voir la face, ou qu’elle essaie d’apprendre à parler à son crisse d’oiseau pis que ça te donne envie de te taper la tête conter les murs jusqu’à ce que ça saigne… Y a pas vraiment beaucoup d’autres endroits où tu peux aller que la bibliothèque.

À noter qu’un nouveau livre de Sophie Bienvenu, Chercher Sam, est à paraître chez Le Cheval d’août éditeur le 6 octobre.

Théâtre Prospero

Sources:

Voir

La Presse

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