« …l’Amour qui meut le soleil et les autres étoiles. »
La Divine Comédie, Le Paradis, Chant XXXIII
Le réalisateur et acteur italien Roberto Benigni (La vie est belle, Pinocchio) parcourt le monde depuis 2006 avec son spectacle solo TuttoDante (Tout sur Dante). Ce spectacle qui allie les aléas du quotidien à la poésie épique de La Divine Comédie de Dante Alighieri a su enchanter et émouvoir des millions de spectateurs. Après une tournée qui s’achèvera à Florence en août prochain, Benigni a annoncé son intention de maintenant réaliser un film à partir de ce texte allégorique dont le tournage devrait débuter à la fin de cet été.
Tout un contrat si l’on se rappelle la construction de ce poème qui date du XIVe siècle et qui est considéré comme le premier grand texte italien. Divisé en trois parties des règnes célestes : l’Enfer, le Purgatoire et le Paradis, chacune d’entre elles comporte trente-trois chants. Cette poésie mystique tend à comprendre l’humain et sa condition de mortel, qui est sans cesse en quête de grâce et d’absolu.
Comment Roberto Benigni s’y prendra-t-il pour transposer cette œuvre monumentale au grand écran? Après huit ans d’absence au cinéma (à part une apparition dans le film Rome mon amour de Woody Allen), on a bien envie de retrouver le grand Roberto qui nous a charmé au cœur en 1997 avec La vie est belle, pour lequel il a remporté l’Oscar du Meilleur acteur et celui du Meilleur film en langue étrangère. Guido et son jeune fils Giosué sont emmenés dans un camp de concentration. Afin de tenter de rendre la situation supportable à son enfant, Guido lui fera croire que l’enfer qu’ils vivent tous les jours n’est en fait qu’un simulacre, et que l’objectif du jeu est de gagner un char d’assaut. Poignant.
Source : Canoë
