François Avard et Les Nombrils

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En mai dernier, nous apprenions que la désormais célèbre série de bandes dessinées québécoises Les Nombrils, créée par le couple Maryse Dubuc (scénario) et Marc Delafontaine (dessins), sera adaptée au cinéma, et deux fois plutôt qu’une. Une de ces réalisations sera un film d’animation dont la scénarisation sera assurée par François Avard qui nous a déjà offert des séries telles que les impayables Bougon, la clique débridée de C.A ou les réjouissants Beaux malaises.

Rencontré par Laura Martin du journal La Tribune, Avard ne nous en apprend pas tellement plus à propos de l’affaire des Nombrils, mais tout détail attise la hâte déjà grande de voir un tel projet se concrétiser. Pour l’instant, l’attente du financement nécessaire laisse les activités en suspens. « C’est un long processus, le cinéma. Nous avons élaboré le synopsis l’automne dernier, et depuis, nous attendons l’argent pour aller plus loin. J’ai bien confiance en ce que nous avons écrit. J’ai aussi vu les premières images animées. S’il se fait, ce sera un méchant beau film », confie Avard.

François Avard travaille au scénario avec Maryse Dubuc et l’action du film se situera avant les aventures découvertes dans les six tomes des Nombrils. On assistera donc à la rencontre de Vicky et Jenny, le duo infernal, et de Karine, leur bouc émissaire.

Avard nous rappelle l’immense tapage que fait les Nombrils en Europe : « Les gens s’émeuvent beaucoup du succès de Céline et d’autres artistes en France, mais le succès de Delaf et Dubuc est énorme ». Les nombrils  ont d’ailleurs une rue qui porte leur nom à Bruxelles, en référence à la BD.

Avec ce que l’on connaît du talent d’auteur de François Avard (d’ailleurs, il faut aussi lire les livres qu’il a commis), tout indique que sa collaboration avec Dubuc décuplera le plaisir que nous aurons à savourer les histoires de Karine, Vicky, Jenny et leurs joyeuses réparties.

« La perspective de me taper les programmes électoraux des principales formations politiques me donnait des nausées. Au lieu de me mettre à la lecture de ces inepties, j’en étais rendu à préférer passer l’aspirateur derrière le frigo. Lire un programme électoral, c’est comme lire un livre de recettes en sachant qu’on n’aura rien à manger. »
François Avard, Avard Chronique

Sources:

La Tribune

Les libraires-Les Nombrils du monde

Les libraires-Silence on tourne…Les Nombrils

Photo via Canoë 

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