Décès de la poétesse afro-américaine Maya Angelou

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On approche la vie et la plume de l’auteure à travers ses autobiographies. Je sais pourquoi chante l’oiseau en cage et Tant que je serai noire montrent à la fois la verve ample et habile en même temps qu’ils démontrent ce que c’est que d’avoir le courage de ses idéaux. Maya Angelou, poétesse afro-américaine, militante acharnée pour les droits civiques des Noirs à l’instar de son camarade Martin Luther King, est morte ce 28 mai à l’âge de 86 ans.

« Les hommes ont peur de la mort, comme les enfants du noir ; chez les enfants cette peur est due aux histoires qu’on leur raconte, chez les hommes aussi  » est une phrase qu’on attribue à l’écrivaine. Même partie ailleurs, comme pour nous consoler de son départ, elle continue à nous insuffler inspiration et force.

En 1993, lors de la soirée d’inauguration de la présidence de Bill Clinton et à la demande de ce dernier, elle lit son poème On the Pulse of Morning qui fait vibrer la foule.

Maya Angelou est restée lucide et engagée jusqu’au bout. L’écriture était une façon  de poursuivre l’engagement. « L’écriture est également pour moi l’occasion de partager une force. Dès que j’en reçois, je la transmets avec mes mots », confie-t-elle au Journal Africultures.

Encore peu connue du monde francophone, seulement trois de ses œuvres ont été traduites en français. Espérons que d’autres nous arrivent sous peu.

Sources :

L’Express

Africultures

Photo via : Western Gazette

 

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