Le Grand Prix littéraire international Metropolis bleu à Richard Ford

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La 16e saison du Festival littéraire Metropolis bleu de Montréal se déroulera du 28 avril au 4 mai. Une kyrielle d’activités et de rencontres entre lecteurs et auteurs (ne nommons que les Français David Foenkinos et Chantal Thomas) sont à l’ordre du jour, mais nous y reviendrons plus en détail dans un prochain billet. Ce qui caractérise la fondation Metropolis bleu c’est son désir d’inclusion de toutes les communautés culturelles et pour ce faire, le Festival octroie un Grand Prix qui honore un auteur dont la réputation s’étend un peu partout dans le monde.

Cette année, le prix accompagné d’un montant de 10 000$ sera remis à l’écrivain américain Richard Ford. La remise se fera le 3 mai à 16h à la Grande Bibliothèque. Auteur de romans et de nouvelles, Richard Ford a été couronné du prix Pulitzer en 1996 pour son roman Indépendance, deuxième tome de sa trilogie Frank Bascombe et livre qui lui a aussi valu le prix PEN/Faulkner. Sa plus récente œuvre traduite en français, Canada, a obtenu en 2013 le prix Femina étranger.

Les membres du jury 2014 sont Terry Rigelhof (président), Anne Lagacé Dowson, Jean Barbe, Antoine Tanguay et Jared Bland.

Trois citations tirées de la trilogie Frank Bascombe écrite par Richard Ford :

« Il n’y a rien de plus encourageant que de savoir que, quelque part, une femme que vous aimez ne pense qu’à vous. À l’inverse, rien n’est plus déprimant que de savoir qu’aucune femme ne pense à vous e part. Ou pis encore : qu’à cause d’une bêtise, on a quitté cette femme qui vous aimait. C’est comme regarder par le hublot d’un avion et découvrir que la terre a disparu. » Un week-end dans le Michigan (Frank Bascombe, tome 1)

« En d’autres termes, quand on est jeune, on a l’avenir à affronter, mais quand on ne l’est plus, c’est le passé qui devient votre adversaire, avec tout ce que vous avez fait et la difficulté de vous en éloigner. » Indépendance (Frank Bascombe, tome 2)

« Mais la semaine dernière, j’ai vu sur son bureau un article du New York Times qu’il avait téléchargé, expliquant que la moitié des faillites étaient liées à des problèmes de santé et que, d’un point de vue purement financier, mettre fin à ses jours était probablement un très bon investissement. » L’état des lieux (Frank Bascombe, tome 3)

Metropolis Bleu

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