Anaïs en vedette

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La réalisatrice Anaïs Barbeau-Lavalette, qui nous avait déjà offert le long métrage de fiction Le Ring en 2007, récidive avec Inch’Allah en 2012. Ce film vient tout juste de remporter le prix FIPRESCI de Berlin. L’action du film se situe à Ramallah dans un camp de réfugiés palestiniens où une jeune médecin nord-américaine a à faire face à une réalité difficile et à un dilemme entre deux amitiés contraires.

Cette façon sensible qu’Anaïs Barbeau-Lavalette a d’approcher des sujets délicats nous rappelle ses deux livres puisque oui, la réalisatrice est aussi auteure. Son dernier ouvrage, Embrasser Yasser Arafat, raconte justement sous forme de chroniques l’expérience palestinienne de l’artiste. Sans parler de son magnifique roman Je voudrais qu’on m’efface qui nous plonge celui-là dans l’univers rude du quartier montréalais Hochelaga-Maisonneuve.

Peu importe le sujet ou le lieu abordé, c’est avec un regard éveillé en même temps que bienveillant qu’Anaïs Barbeau-Lavalette révèle les vies meurtries des laissés-pour-compte. L’artiste vient d’ailleurs d’être proclamée artiste pour la paix le 14 février dernier en raison de l’humanité avec laquelle elle a abordé le conflit israélo-palestinien dans son film Inch’Allah.

Bande-annonce du film Inch’Allah

Source : La Presse 

 

 

 

 

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