Vétéran de la vulgarisation scientifique, Félix Maltais a été le premier directeur de l’Agence Science-Presse, en 1978. C’est là qu’il a fondé, en partenariat avec le Réseau Technoscience, le mouvement d’éducation scientifique Les Débrouillards (magazines, livres, activités d’animation, séries télévisées, etc.). Il est membre de l’Ordre du Canada et docteur honoris causa de l’UQAM. Longtemps éditeur des Publications BLD et maintenant semi-retraité, Félix Maltais a toujours eu le souci de donner le goût de réfléchir grâce au divertissement. Les trois ouvrages qu’il nous propose ici en font foi.
Illustration : © Jacques Goldstyn

On a marché sur la Lune
Hergé (Casterman)
Il y avait souvent place à la science dans les aventures de Tintin, mes premières (et toujours actuelles!) lectures. Par la présence du professeur Tournesol dès Le trésor de Rackham le Rouge et dans bien d’autres albums. J’ai choisi On a marché sur la Lune pour plusieurs raisons, entre autres parce qu’il a été pastiché en 1987 par mon bédéiste vivant préféré, Jacques Goldstyn [voir image ci-contre].

 

 

Je n’aurai pas le temps
Hubert Reeves (Points)
Plusieurs scientifiques québécois sont ou ont été de grands vulgarisateurs scientifiques, parmi lesquels Fernand Seguin et Hubert Reeves. Impossible de choisir entre les deux, mais les livres de M. Seguin n’étant plus disponibles en librairie, j’ai opté pour Je n’aurai pas le temps, de M. Reeves. Il nous raconte son enfance, ses études, son amour de la nature, de la musique, de la philosophie… Inspirant.

 

 

La nuit, j’écrirai des soleils
Boris Cyrulnik (Odile Jacob)
Je connaissais un peu Boris Cyrulnik et son concept de résilience, mais depuis que j’ai lu La nuit, j’écrirai des soleils, ce neuropsychiatre est devenu un de mes héros. Ici, il convoque des écrivains pour souligner le rôle de l’imaginaire dans la guérison des blessures. « En écrivant j’ai raccommodé mon moi déchiré; dans la nuit, j’ai écrit des soleils. »

 

 

 

Photo : © Laurence Labat

Publicité