L’Association des critiques et journalistes de bande dessinée (ACBD) a dévoilé les quatre finalistes du 7e Prix de la critique ACBD de la bande dessinée québécoise 2021.

Khiêm : Terres maternelles, Djibril Morissette-Phan

Khîem, terres maternelles, de Yasmine et Djibril Phan Morissette (Glénat)
S’inspirant des écrits de leur grand-mère, les auteurs retracent l’histoire de leur famille d’origine vietnamienne par le biais de trois femmes aux destins différents, mais animées par le même devoir de transmission.

 

 

 

Le petit astronaute - Jean-Paul EidLe petit astronaute, de Jean-Paul Eid (La Pastèque)
Un ouvrage personnel, aussi bouleversant qu’admirable, qui relate le point de vue d’une grande sœur sur le handicap de son frère. Une ode à la différence, pleine de nuances et de moments riches. C’est lumineux et superbe. Lire notre entrevue ici.

 

 

 

Temps libre - Mélanie LeclercTemps libre, de Mélanie Leclerc (Mécanique générale)
L’autrice est confrontée entre son rêve de réaliser un film documentaire et sa vie quotidienne bien remplie avec ses enfants et son boulot. Un texte qui invite à la réflexion sur la place et le temps qu’on accorde à la créativité, comme une chance qu’on se donne de s’épanouir.

 

 

 

Vous avez détruit la beauté du monde, Christian QuesnelVous avez détruit la beauté du monde, de Christian Quesnel, Isabelle Perreault, André Cellard et Patrice Corriveau (Moelle graphik)
Les auteurs analysent et interprètent les suicides au Québec de 1763 à 1986 en se basant sur quelque 20 000 dossiers du coroner sur le suicide. Un ouvrage scientifique percutant qui fait réfléchir.

La lauréate ou le lauréat sera annoncé en janvier prochain.

Enfin, le Grand Prix de la critique ACBD 2022 a été attribué à Elene Usdin pour René.e aux bois dormants, publié chez Sarbacane. Dans un roman graphique aux couleurs somptueuses, on suit la quête de René qui cherche son identité autant que ses origines dans l’univers onirique des Premières Nations. L’autrice met en lumière la détresse des enfants autochtones arrachés à leur culture avec sensibilité. Ce titre faisait d’ailleurs partie de la sélection du mois de novembre de l’initiative Les libraires conseillent.

Rappelons que les finalistes, du côté étranger, étaient les suivants :

Écoute, jolie Marcia, de Marcello Quintanilha (Çà et Là)
Le grand vide, de Léa Murawiec (2024)
Les grands cerfs, de Gaëtan Nocq, d’après Claudie Hunzinger (Éditions Daniel Maghen)
Jours de sable, d’Aimée de Jongh (Dargaud)

Les prix de l’ACBD ont pour ambition de « soutenir et mettre en valeur, dans un esprit de découverte, des livres de bande dessinée, publiés en langue française, à forte exigence narrative et graphique, marquants par leur puissance, leur originalité, la nouveauté de leur propos ou des moyens que les auteurs et autrices y déploient ».

L’ACBD regroupe une centaine de journalistes et critiques qui s’expriment d’une façon ponctuelle à propos des bandes dessinées dans la presse locale, nationale ou spécialisée via les médias écrits, audiovisuels ou numériques à travers l’Europe francophone et le Québec.

Publicité