Mardi le 12 octobre, à l’Opéra Monte-Carlo, la Princesse de Hanovre ainsi que le conseil littéraire de la Fondation Prince Pierre de Monaco ont remis le prix littéraire du même nom à Annie Ernaux pour l’ensemble de son œuvre.

Annie Ernaux, dont l’œuvre compte une vingtaine d’ouvrages liés à l’autofiction et au travail sur la mémoire, a déjà remporté le Renaudot, en 1984, pour La place, les prix Marguerite Duras et François Mauriac, en 2008, pour Les années et le prix Marguerite Yourcenar, pour l’ensemble de son œuvre, en 2017.

D’ailleurs, soulignons puisque nous parlons de cette auteure, que l’adaptation cinématographique du roman L’événement, où Annie Ernaux y racontait son avortement (illégal, en France, dans les années 1960), est sortie victorieuse du Lion d’Or à Venise en septembre dernier et qu’elle a remporté début octobre le Grand Prix du Festival de Saint-Jean-de-Luz.

La Fondation Prince Pierre de Monaco a pour vocation de favoriser la création contemporaine en octroyant des prix dans les domaines littéraire, musicale ainsi que dans les arts visuels. Créé en 1951, le grand prix littéraire qui couronne l’ensemble d’une œuvre, est accompagné d’une bourse de 25 000 euros.

Au côté de madame Ernaux, cette année, les autres finalistes étaient Claude Arnaud, Benoît Duteurtre et Pierre Michon.

Abigail Assor remporte, de son côté, la bourse découverte, d’un montant de 12 000 euros, pour son roman publié chez Gallimard, en février dernier, Aussi riche que le roi qui se déroule dans les années 1990, à Casablanca.

Enfin, le Coup de cœur des lycéens de la fondation revient à Roukiata Ouedraogo pour son ouvrage Du miel sous les galettes.

En 2020, Christian Bobin s’était mérité le prix pour l’ensemble de son œuvre alors que Salomé Berlemont-Gilles remportait le volet découverte pour Le premier qui tombera.

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