Les trois livres qui ont marqué Rafaële Germain

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Elle a fait une entrée fracassante dans le milieu littéraire québécois en 2004 en publiant Soutien-gorge rose et veston noir, vendu à près de 100 000 exemplaires. Mais depuis, le nom de Rafaële Germain ne fait plus uniquement référence à la chick lit : chroniqueuse et recherchiste pour la radio et la télévision, son regard avisé embrasse la société tandis que ses commentaires persistent à être affûtés, précis et éclairants. La preuve : son récent essai Un présent infini (Atelier 10), qui soulève la question de la mémoire. Que transmettra-t-on, que laissera-t-on derrière soi?

LES TROIS MOUSQUETAIRES
Alexandre Dumas (Folio)
J’avais 12 ans et je découvrais pour la première fois l’extraordinaire bonheur de me perdre dans un livre. Je me souviens d’avoir pensé que je n’arrêterais jamais de lire. C’était une illumination, vraiment : je réalisais que cette joie pure existait, et qu’elle allait faire partie de ma vie.

LE CHARDONNERET
Donna Tartt (Pocket)
J’ai tout aimé de ce livre. L’histoire rocambolesque de Theo Decker, les personnages inoubliables, mais aussi l’érudition de Donna Tartt et le regard grave qu’elle porte sur la beauté du monde. Le dernier chapitre est ce que j’ai lu de plus poignant sur le pouvoir rédempteur de l’art. C’est bouleversant, et tellement juste.

JUST KIDS et M TRAIN
Patti Smith (Folio et Gallimard)
Je triche un peu en mettant deux livres, mais pour moi ils se tiennent par la main, comme Patti Smith et Robert Mapplethorpe. Just Kids raconte leur histoire, leur passion pour l’art, leur vie dans le New York des années 70. M Train est un doux voyage dans le cœur et les pensées de Smith, une artiste entière et absolue et une grande, grande auteure.

Photo : © Sarah Scott

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