Adieu, Georges-Hébert Germain!

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Alors que les yeux de la planète étaient tournés vers Paris, un grand homme des lettres québécoises rendait son dernier souffle. Georges-Hébert Germain s’est éteint à 71 ans après une courageuse lutte contre le cancer du cerveau.

Né en 1944 dans un village maintenant fusionné à Donnacona (Les Écureuils), Georges-Hébert Germain a grandi dans une famille de 14 enfants. Après ses études, il se dirige en journalisme (La Presse, L’Actualité, Le Devoir, etc.). La qualité de sa plume est rapidement reconnue.

Chroniqueur, scénariste et animateur, la liste de ses réalisations est longue. Les lecteurs se souviendront de sa vingtaine de publications. On le connaît d’abord pour ses nombreuses biographies : de Céline Dion (c’est sans compter celle sur son mari René Angelil ou sur sa mère Thérèse Dion) à Guy Lafleur, de Monica la mitraille à Marc Favreau (Sol), plusieurs personnalités célèbres auront été dans son collimateur.

Georges-Hébert Germain aura touché à tous les genres, s’aventurant autant dans la littérature jeunesse, le beau livre (Inuit) et le roman (La fureur et l’enchantement, Christophe Colomb). En mars 2013, il signait un dernier ouvrage, son autobiographie intitulée Jadis, si je me souviens bien… et publiée chez Libre Expression, maison d’édition où il aura publié la majorité de ses livres.

Nos condoléances à ses proches, notamment à sa conjointe, l’attachée de presse Francine Chaloult, et à sa fille, Rafaële Germain, qui suit, avec trois romans à son actif, les traces de son père. 

Crédit photo : © Julien Faugère

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