Le pouvoir offre une dystopie où les femmes contrôlent toutes les sphères de la société. Un peu à la façon de La servante écarlate, le récit débute et se termine par un échange épistolaire sur un roman, Le pouvoir, donc qu’on lira, occasionnant du même coup un regard plus critique sur la suite. À cause de la pollution, les femmes se mettent à générer de l’électricité. Ce qu’elles perçoivent d’abord comme une tare se transformera en un privilège dont elles tireront profit. Goûtant au pouvoir, chacune d’elle trahira ses convictions, se fera bourreau et commettra ce contre quoi elle devait se battre avant. L’auteure livre avec finesse les dérives du pouvoir et les tourments qu’il suscite, et ce, peu importe le genre. Une réflexion intéressante, un roman palpitant.
Par
Chantal Fontaine, Moderne
Naomi Alderman
Calmann-levy
, 2018
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