Geneviève Borne: Miss Monde

16
Publicité
Avec son appareil photo, Geneviève Borne a croqué des moments du quotidien à travers le monde. Une invitation à dépasser nos propres frontières. Entrevue éclair.

– À quand remonte votre goût pour les voyages ?
Mes parents voyageaient beaucoup. Ils ont éveillé ma curiosité. À l’âge de 18 ans, je suis allée à Paris pour la première fois. Depuis, je n’ai pas arrêté de parcourir le monde. Mes grands coups de cœur sont Londres, Prague, le Cambodge, l’Islande et l’Inde. Je passe en moyenne trois mois par année à voyager.

– Avez-vous toujours aimé faire de la photographie ?
J’ai développé cette passion au fil des années. J’ai toujours un appareil photo entre les mains quand je visite un pays. Je prends des centaines, parfois des milliers de photos lors de chacun de mes voyages!

– Quels pays rêvez-vous encore de visiter ?
Je rêve d’aller en Afrique du Sud pour avoir le sentiment d’être au bout du monde. L’Australie m’attire beaucoup aussi avec ses paysages, sa culture et ses grandes étendues. Et j’ai très hâte de visiter la Pologne, la Bulgarie et la Croatie. En fait, je veux aller partout. La planète est vaste et magnifique!

– À qui s’adresse votre livre ?
Je l’ai lancé par désir de partager mes passions pour les voyages et pour la photographie. Si je peux donner envie aux gens de voyager davantage, ma mission sera accomplie!

– Quel est le dernier livre que vous avez lu ?
Plaidoyer pour le bonheur de Matthieu Ricard, qui est auteur, moine bouddhiste et photographe. Il est également l’interprète francophone du Dalaï-lama.

– Enfant, que lisiez-vous ? Je lisais beaucoup. J’aimais les livres de la Comtesse de Ségur, les Fables de la Fontaine, Spirou et Fantasio, Lucky Luke, Gaston Lagaffe, Les Schtroumpfs, Tintin et Archie.

– Quel livre offririez-vous à un adulte ?
Un Merveilleux Malheur de Boris Cyrulnik, qui nous enseigne que c’est dans l’adversité et l’épreuve que l’on peut grandir.

– Y a-t-il un personnage de fiction que vous aimeriez rencontrer ?
Howard Roark, le personnage principal du roman The Fountainhead d’Ayn Rand. Il est un symbole d’intégrité et de ténacité. Il fait son métier d’architecte en respectant sa vision artistique et personnelle sans se soucier de l’argent, de la gloire ou de la reconnaissance.

– Quel artiste appréciez-vous pour sa démarche créatrice ?
J’aime l’architecte Frank Gerhy, qui n’en fait qu’à sa tête et crée des édifices tout à fait uniques. Il est un vrai rebelle encore aujourd’hui à 81 ans! J’admire aussi Robert Lepage pour des raisons bien évidentes.

– Y a-t-il une citation qui vous interpelle ?
«Vis comme si tu devais mourir demain. Apprends comme si tu devais vivre toujours.» (Gandhi)

Bibliographie :
Dans ma caméra, Geneviève Borne, Éditions de l’Homme, 192 p. | 29,95 $

Publicité