Cet été, nos libraires vous invitent à voyager dans le temps en vous présentant une sélection des meilleurs livres sur l’histoire. Écrivains et historiens réputés lèvent ensuite le voile sur leurs méthodes de travail. Cap sur cet eldorado littéraire!
Dans ce dossier
Quel est selon vous le meilleur livre pour traiter de l’histoire?
Cet été, nos libraires vous invitent à voyager dans le temps...
Jean-Claude Dupont: lorsque l’imaginaire collectif vainc l’oubli
Au début des années 80, j’entre pour la première fois dans cette bouquinerie où je tombe nez à nez avec Légendaire de la Beauce de Jean-Claude Dupont. Autant le titre que le frontispice, une peinture naïve d’un vieux couple mythique, me motivent alors à dépenser les quelques dollars d’argent de poche que j’avais à l’époque. Je découvre dès lors, et avec un immense plaisir, le travail d’un doux passionné totalement au service de son sujet.
Cécile Gagnon: cinquante ans d’écriture et l’histoire reste encore
On a lu, pour soi ou pour un enfant, l’un des cent ouvrages qu’elle a signés. Un prestigieux prix de littérature jeunesse, décerné à un auteur québécois pour un premier ouvrage, porte également son nom. Cécile Gagnon, c’est cinquante ans d’écriture et une contribution énorme à la littérature jeunesse d’ici.
Jean-François Nadeau: À hauteur d’homme
De Bourgault, on retient la complexité et les contradictions d’un intellectuel hors-norme. Dans le cas de Robert Rumilly, c’est la vigueur de la droite nationaliste qui frappe. Avec Adrien Arcand, führer canadien, qui vient de recevoir le prix Richard-Arès du meilleur essai québécois, on s’immisce dans une part sombre de l’histoire canadienne, celle de l’extrême droite des années 30. Trois hommes, trois époques, trois paris audacieux. Pas de doute, Jean-François Nadeau, directeur des pages culturelles du Devoir, compte parmi les plus brillants porte-étendard du genre biographique au Québec. Tour d’horizon.
Jean-Pierre Charland: historien d’abord, romancier ensuite
La famille Picard, qui évolue au cœur des sagas « Les portes de Québec » et « Les folles années », n’a jamais réellement existé, mais elle aurait très bien pu. Le souci du détail et de l’exactitude de Jean-Pierre Charland est tel que Thomas, Eugénie, Mathieu et Thalie mènent une vie à l’image même de celles des Québécois du début du XXe siècle. Hors de question pour l’auteur de se servir de l’Histoire comme d’un décor devant lequel prendrait vie une romance improbable.
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