Musique et littérature

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    On le sait, la musique adoucit les mœurs. Elle fait office de langage universel, elle soulève les foules, rend gloire à Dieu, a même été un élément fondateur dans l’affranchissement du peuple noir et elle constitue un formidable exutoire – les admirateurs de heavy metal vous le diront. Adolescent, la musique devient un vecteur important d’identification et les petits la déclinent sous toutes ses formes, des comptines aux berceuses. Le fœtus serait même sensible aux modulations des sons, tandis qu’une personne atteinte d’alzheimer se souviendrait plus facilement de chansons que de toute autre chose.

    Dans ce dossier

    Jérôme Minière : L’enfant créateur

    Bien humblement, Jérôme Minière avoue que c’est sa première entrevue d’auteur à vie. Pourtant, rien n’y paraît. L’auteur-compositeur-interprète a l’habileté des mots, autant dans la chanson que dans la littérature. Son sens du rythme, sa créativité, son audace et sa manière transparaissent dans son premier livre qui se trouve à la frontière des univers de Woody Allen, Julio Cortázar et Haruki Murakami. Mais façon Minière.

    Mahigan Lepage : Un puissant cri

    Dans Fuites mineures, Mahigan Lepage dévoile une jeunesse qui se cherche, emprunte des chemins sinueux, s’évade, erre, prend le large. Cette fuite surgit également dans l’écriture rythmée qui nous happe : un cri, une musique qui revient, comme un refrain, une voix intense qu’il faut écouter, suivre. Un récit éclatant au souffle singulier.

    Caroline De Mulder : Elvis, cette créature de paillettes

    À la lecture du roman Bye Bye Elvis, certains fidèles du King seront bousculés par ce portrait sans fard, dévoilant au grand jour les démons intérieurs de cette légende du rock’n’roll. Dans une œuvre touchante alternant, de chapitre en chapitre, entre une biographie d’Elvis Presley et l’histoire de John White, un vieil Américain demeurant à Paris, l’écrivaine belge Caroline De Mulder soulève une juteuse interrogation : et si Elvis n’était pas mort?

    Le rock : Comment monter un groupe d’enfer?

    Monter un groupe de rock peut sembler facile. On a besoin d’un guitariste, d’un chanteur, d’un bassiste et d’un batteur. Mais au-delà de la simple composition du groupe, il faut quelque chose de plus pour que ça fonctionne : il faut une cohésion interne entre les membres, il faut une âme. Et si on créait un groupe de rock avec des livres, lesquels feraient les meilleurs membres? Voici ma réponse!

    Le punk : génération néant

    Après les années du Flower Power, au tournant des années 70, vinrent les années de violentes désillusions. Une nouvelle génération de rockers, au look débraillé, allait incarner cet air du temps.