Fidèle compagnon de nos voyages, admirable complice de notre portefeuille, encourageant condensé de savoir… Le livre en format poche n’a certes pas la carrure imposante des nouveautés fraîchement imprimées, mais il n’a de cesse de trouver son chemin jusqu’aux lecteurs depuis près d’une centaine d’années. Nous rendons hommage à ce format plus petit que nature qui donne souvent une deuxième vie, un second souffle, à des textes qui méritent d’être découverts, encore et encore.
Dans ce dossier
La grande histoire du petit format
Petit, mignon, souple, pratique et peu coûteux. Si le livre en format poche se classe dorénavant sans cérémonie dans nos bibliothèques personnelles, sachez qu’il n’en fut pas toujours ainsi. En fait, son arrivée sur le marché créa une véritable révolution culturelle en France, se faisant même bouder, un temps, par les intellectuels. Voici un tour d’horizon de ces petits bouquins dont on s’éprend aujourd’hui avec joie.
Éditions Alire : Quand le succès est dans la poche
La maison d’édition Alire s’est démarquée de plusieurs manières dans le paysage québécois depuis sa création en 1996. D’abord, elle publie uniquement de la littérature de genre, qui plus est écrite par des auteurs d’ici. Or, il se trouve qu’elle est aussi l’une des rares enseignes à avoir fait du format poche son cheval de bataille. « On est le plus important éditeur de formats poche au Québec », résume la directrice commerciale, Louise Alain.
L’histoire du petit format en sol québécois
Dans Histoire de l’édition littéraire au Québec au XXe siècle (Fides), Jacques Michon dresse le portrait du livre de poche dans la province. Ainsi, il explique qu’influencé par le pocketbook américain et le roman en fascicules (découlant du pulp magazine et du dime novel), le livre de poche fait son apparition au Québec dans les années 40. Pour la plupart, ces parutions sont condamnées par le clergé, en raison notamment des couvertures souvent osées et violentes. La Revue moderne (qui deviendra des années plus tard, lors d’une revente, le Châtelaine que l’on connaît), introduisit la première collection de poches produite sur le territoire québécois (d’abord sous forme de fascicule). Entre 1941 et 1946, c’est une vingtaine de rééditions d’auteurs français et de nouveautés canadiennes qui s’y retrouvent. On peut alors les acheter autant au Eaton qu’à la librairie Beauchemin, autant dans les gares de tramway que dans les hôpitaux.
Quelques nouveautés à mettre dans sa poche
Un fakir qui voyage dans un meuble Ikea, un bébé parfait né le même jour qu'Hitler, un écrivain qui se convertit en plombier, le cheminement houleux d'un homosexuel qui tente de s'affranchir, la biographie de l’homme qui sauva les États-Unis, l’épopée de la première médecin canadienne-française : voici ci-dessous présentées vingt histoires éditées en petits formats et à petit prix!
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