L’été où tout arriva : 1927, l’Amérique en folie
Bill Bryson, Payot, 592 p., 42,95$
Qui n’a pas encore lu du Bill Bryson ne sait pas qu’il passe à côté d’un des plus grands écrivains de non-fiction. C’est que ce chroniqueur est un conteur-né, un érudit humoriste, un vulgarisateur hors pair. Dans cet ouvrage qui couvre douze mois, Bryson, armé de son éternelle compassion et de sa capacité à sonder l’âme humaine, nous présente une panoplie d’Américains, des « génies méconnus et idiots reconnus », comme on le lit dans la préface, qui prennent vie sous sa plume, à notre plus grand enchantement. Ça se lit comme un roman, et on en ressort savant! 

 

De l’avantage d’être né
Jacques Godbout, Boréal, 288 p., 27,95$
Véritable plongée dans l’histoire du Québec des années 30 à nos jours, cet essai retrace, par la chronologie des œuvres du cinéaste et romancier, tout un pan de l’évolution sociale, politique et culturelle de notre province. S’il est pour plusieurs le porte-étendard de la modernité, Godbout a également cofondé l’Union des écrivains, a été à l’origine de l’ONF et a tourné des films aux quatre coins du globe. Oui, un véritable « inventaire » de sa vie publique à découvrir!

 

N’avalez pas tout ce qu’on vous dit
Bernard Lavallée, La Presse, 248 p., 26,95$
L’information nutritionnelle est devenue omniprésente dans nos vies, sur les réseaux sociaux, dans les médias. Afin de faire le point sur ce qu’il appelle la bullshit nutritionnelle, Bernard Lavallée, nutritionniste, nous invite à déboulonner plusieurs mythes. Véritable petit cours de nutrition destiné au public néophyte, cet ouvrage habilement illustré fait un tour complet des principes de base pour une saine alimentation, question de contourner les ruses de l’industrie alimentaire.

 

Lire la poésie
Jean-François Poupart, Poètes de brousse, 136 p., 18$
Loin de tout didactisme, le cofondateur des éditions Poètes de brousse se livre dans ce court essai et revient sur cette vie qui a été meublée par la poésie, de façon subjective, claire et enthousiaste.
Racine, Baudelaire, André Breton, Yves Bonnefoy : ils sont nombreux, les grands, à visiter ces pages. Au final, cet ouvrage est une ode à la poésie dans toute sa grandeur, portée par un poète et professeur dont le propos mérite d’être entendu.

 

Être parent : La boîte à outils
Ariane Hébert, De Mortagne, 200 p., 16,95$
Sous-titré Dix principes pour élever un enfant autonome et heureux, cet ouvrage de trucs pratiques et concrets est destiné aux parents et aux intervenants. Pas de formules magiques, mais plusieurs concepts de base concernant les limites, la réalité versus la perception, la constance, l’estime de soi, etc. Un ouvrage pour ceux qui souhaitent retrouver un équilibre entre l’amour inconditionnel destiné aux enfants et l’exaspération parfois absolue à leur égard… Parce qu’être parent, ce n’est pas toujours évident!

 

Classiques!
Redek et Pierrot, Albin Michel, 272 p., 24,95$
Habile jumelage entre classiques littéraires et culture populaire, cet ouvrage est le fruit du labeur de deux passionnés des mots qui nous offrent, sous forme de conversations, dix-huit incursions originales dans la littérature. C’est ainsi que des connexions sont faites entre Racine et Tarantino, Apollinaire et Eminem, Molière et Black Mirror. Ce qui en ressort? Les classiques ont encore bien des choses à nous apprendre sur le monde actuel et ne sont ement démodés.

 

Déco thérapie : 50 idées pour se sentir bien chez soi
Vanessa Sicotte, Cardinal, 192 p., 26,95$
Si les cinquante conseils de ce livre peuvent paraître disparates, ils ont tous le même objectif : désacraliser la décoration et nous faire vivre le bonheur d’être chez soi. Agrémenté de plusieurs photos d’intérieurs décorés avec goût, cet ouvrage souffle un vent d’imagination à l’esprit du lecteur, dévoilant aussi – bien entendu! – plusieurs astuces pratiques. Ce livre est le complément idéal à Damask & Dentelle, le précédent ouvrage de Vanessa Sicotte. 

 

Miley Cyrus et les malheureux du siècle
Thomas O. St-Pierre, Atelier 10, 112 p., 12,95$
Pourquoi avons-nous tant de mal à aimer notre époque (à louanger la jeunesse actuelle, par exemple) ? Thomas O. St-Pierre (Charlotte ne sourit pas) dresse ses réflexions — érudites et étayées — relatives à ce phénomène qu’il nomme « modophobie », en usant du fil rouge qu’est Miley Cyrus et ce qu’elle incarne. Parce que « détester le 21e siècle, c’est détester Miley Cyrus », écrit-il. Au final, ce n’est pas de notre époque que parle ce livre, mais de nous tous, qui la jugeons parfois sans user de tout notre intellect.

 
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