Nos favoris de la saison

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Charlie-Rock (t. 1) : Mes cinq saisons
Maryse Pagé, Druide, 216 p., 14,95$
Charlie-Rock vit en Abitibi, aime la musique du flower power et a des TOC. Ses parents lui annoncent qu’ils partent faire le tour du monde, ce qui signifie que son frère et elle devront aller habiter à Québec chez leurs grands-parents. Sans son meilleur ami et son chat, Charlie-Rock vivra toute une année de cinquième secondaire empreinte de secrets, de premières fois et d’apprentissages. Voilà une nouvelle héroïne complètement attachante, campée dans un univers tout aussi charmant. Dès 13 ans

 

Cinq à sept
Fanny Britt, L’instant même, 58 p., 14,95$
Lors d’un cinq à sept bien arrosé, trois comédiennes (Julie Le Breton, Kathleen Fortin et Geneviève Schmidt, qui ont collaboré aux textes avec l’auteure et Mani Soleymanlou) parlent ouvertement et sans tabous – mais s’écoutent-elles vraiment? – de désir, de pression, d’avoir des enfants ou non, du corps, de secrets enfouis, de désillusion, etc. Cette pièce mordante s’inscrit dans une trilogie, avec Ils étaient quatre et Huit.

 

Je est une autre
Suzanne Aubry, Libre Expression, 280 p., 24,95$
Alors qu’elle doit trouver un travail, Anaïs, une scénariste de 37 ans, accepte d’être une auteure fantôme pour une productrice célèbre, ce qui la mènera notamment à siéger à un jury à Cannes en usurpant l’identité de cette dernière. La talentueuse Suzanne Aubry fignole avec finesse un roman fascinant sur l’identité, la vérité et le mensonge, le monde de la télévision et l’écriture. 

 

Un hiver dans le cœur
Mylène Arpin, Hurtubise, 220 p., 14,95$
Dans ce sensible et bouleversant roman, Émilie et Myriam, des amies âgées de 15 ans, vivent différemment leur adolescence : l’une multiplie les conquêtes tandis que l’autre mène une vie tranquille. Tout semble plus intense à cet âge et les tourments sont souvent nombreux, ce qui pousse parfois à commettre l’irréparable. Dès 13 ans 

 

Journal d’un psychotronique
Aleksi K. Lepage, Noir sur blanc, 96 p., 19,95$
Aleksi K. Lepage, journaliste culturel québécois, signe ce court premier roman d’une plume cynique et intelligente, qui vient gratter là où l’humanité fait semblant de bien aller. Ce journal, c’est celui d’un homme, solitaire et misanthrope, qui cherche à la fois un sens à la vie tout en réduisant ce qui l’entoure à de simples balivernes; un homme enjoué dans ses contradictions, déprimé face à ses semblables et fort éloquent dans ses comparaisons. Un roman qui agit en ironique catalyseur.

 

La merveilleuse machine à se faire des amis
Nick Bland, Scholastic, 32 p., 10,99$
Pep est la poulette la plus gentille, la plus attentionnée et la plus merveilleuse de toute la fermette. Elle prend soin de ses amis, sans jamais rien attendre en retour. Mais voilà qu’un jour, elle trouve dans le foin un étrange appareil lumineux sur lequel elle lit « Bonjour! ». Dès ce moment, Pep sera obnubilée par ses compagnons virtuels, en oubliera même ses amis de chair et d’os. Avec l’omniprésence des iPod, iPad et autres objets technologiques du genre, un petit temps d’arrêt pour philosopher sur la chose est toujours le bienvenu! Dès 4 ans

 

Une femme au téléphone
Carole Fives, Gallimard, 108 p., 25,95$
La collection « L’arbalète » porte une attention particulière aux « formes neuves ». Dans ce roman-ci, ce sont les appels fréquents d’une mère à sa fille qui forment la nouveauté formelle. En n’entendant qu’un côté de l’appareil (la voix de la mère), nous assistons à son récit de célibataire, de cancéreuse, de folle (internée) et de génitrice pourtant aimante. Mais bien vite, on est happé par ce tourbillon toxique, cette spirale invasive, ce besoin de la mère de trouver en ses propres enfants cette mère qu’elle n’a pas eue. 

 

Mon cœur pédale
Simon Boulerice et Émilie Leduc, La Pastèque, 104 p., 27,95$
Été 1989. Les parents de Simon sont partis un mois en Europe et c’est sa tante de 24 ans, celle aux beaux cheveux peroxydés et au sourire accrocheur, qui le garde. Ensemble, ils chantent du Samatha Fox à tue-tête, se promènent dans sa décapotable turquoise, créent un groupe de musique. À ses côtés, Simon, par osmose, se sent de plus en plus beau, de plus en plus intéressant. Mais, quand on a 24 ans et un cœur qui s’emballe, peut-on tenir ses promesses? Encore une fois, Boulerice prête sa voix authentique à un jeune personnage dont les émotions le submergent, mais cette fois, c’est le trait vaporeux d’Émilie Leduc qui en affine les contours.

 

Amqui
Éric Forbes, Héliotrope, 288 p., 22,95$
Décidément, cette collection noire chez Héliotrope réserve toujours de belles surprises, d’efficaces polars. Cette fois, un ex-libraire, Étienne Chénier, sort de prison plus tôt que prévu après avoir purgé quatre ans pour meurtre. Pourquoi a-t-il été relâché? Peu de temps après sa libération, il attire l’attention d’un enquêteur du SPVM, qui suit sa trace. Mais ce que ce dernier ignore, c’est qu’Étienne Chénier a un plan de vengeance bien précis, et rien ne pourra l’arrêter…

 

L’un l’autre
Peter Stamm (trad. Pierre Deshusses), Christian Bourgois éditeur, 176 p., 32,95$
Peter Stamm sait, comme toujours, plonger avec précision dans l’affect qui relie les êtres, et il le prouve avec ce roman dont les prémices sont simples, quoique déroutantes : un homme, au retour des vacances en famille, quitte sans mot dire la maisonnée, sac sur le dos. Reviendra-t-il? Sa femme, en Pénélope moderne, l’attend sans comprendre, alors que lui va par monts et vallées à la découverte de… de quoi, justement? Un roman psychologique étonnant.  

 

Le musée des espèces disparues
Nina Berkhout (trad. Sophie Cardinal-Corriveau), XYZ, 412 p., 29,95$
Premier roman primé d’une poète, Le musée des espèces disparues nous entraîne dans la tortueuse relation entre deux soeurs, dont l’aînée fut adulée par sa mère, petite, pour sa beauté, et dont la cadette, devenue adulte, explorera ses propres « forêts noires », souhaitant redonner à sa vie la magie perdue de son enfance. « À l’âge de 13 ans, j’ai vu une licorne », nous raconte la plus jeune dès la première page, donnant le ton à cette quête sororale, au sens propre comme figuré.

 

Le livre des pique-niques
Marie-Joanne Boucher et Ariel Tarr, Parfum d’encre, 224 p., 29,95$
Après Petites et grandes fourchettes, l’auteure et comédienne Marie-Joanne Boucher récidive avec un splendide livre de recettes, cette fois, consacré aux repas en plein air. Cet ouvrage, divisé en douze thématiques pour les quatre saisons, telles que la fête d’enfants, l’apéro au parc, l’heure du thé, le temps des récoltes, le barbecue, donne le goût de transformer toutes les occasions en pique-nique et en festivités.

 

Pivot
Marie-Eve Cotton, VLB éditeur, 248 p., 26,95$
Hadrien Jalbert, surnommé Pivot en référence à l’auteur français, attend la fin de son séjour à l’unité psychiatrique de l’hôpital Sainte-Marie, endroit où il se retrouve par la faute d’une organisation secrète qui le persécute, surtout pas parce qu’il est fou comme les autres personnes qu’il croise là-bas. Un roman touchant sur la folie et l’univers psychiatrique, qui décroche des sourires, mais surtout, va droit au coeur.

 

Les égarés
Lori Lansens (trad. Lori Saint-Martin et Paul Gagné), Alto, 448 p., 28,95$
Des années plus tard, Wolf raconte à son fils son aventure en montagne le jour de son dix-huitième anniversaire. Une fois le sommet atteint, il prévoyait se lancer dans le vide, mais sa rencontre avec trois femmes changera son destin. Ces quatre randonneurs se perdront dans les bois et ne ressortiront pas indemnes de cette excursion de survie. Lori Lansens signe un roman prenant et émouvant, qui nous amène aux tréfonds de notre humanité.

 
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