Lucie Bergeron exprime son attachement pour les libraires

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Enfant, Lucie Bergeron aimait jouer à l’agent secret et au cow-boy. Devenue grande, elle joue plutôt des instruments de musique qu’elle collectionne et, surtout, elle joue avec les mots! Elle a écrit près de trente romans pour la jeunesse et a participé à plus de mille rencontres avec son jeune public, ce qui l’a menée aux quatre coins de la province. Elle en a développé, dit-elle, une surprenante habileté à lire les cartes routières! Solo, sa série qui raconte les aventures d’une petite chatte intrépide, et Abel et Léo, autre série dans laquelle un grand-père et son petit-fils parcourent le monde, ont remporté l’adhésion du jeune public, qui peut désormais se plonger dans les aventures de Dagmaëlle.

«Oh! Vous êtes écrivaine? Vous devez connaître ça, les livres?» Eh bien, non! Pas autant que mon libraire, en tout cas, et j’ajouterais… que mon magazine le libraire. Même si je suis plutôt à l’aise dans mon domaine, celui de la littérature pour la jeunesse, je reconnais que le monde des lettres est si vaste qu’il me faut un guide aguerri pour naviguer sur cette mer déchaînée de nouveautés, de classiques, d’inoubliables et de «faut lire à tout prix». Comme j’ai souvent des demandes très pointues, j’ai aussi besoin de conseils spécialisés pour m’aider dans mes recherches. Heureusement, les librairies indépendantes et leur personnel qualifié existent. À vrai dire, la fréquentation d’une librairie, ou devrais-je préciser, d’un libraire est essentielle à ma vie. D’accord! Je pars avec une longueur d’avance, car je suis privilégiée, je dirais même, bénie des dieux, parce qu’à la maison j’ai un libraire sous la main. Je peux lui poser toutes les questions que je veux, il connaît les livres comme le fond de sa poche. Alors, quand il part travailler à la librairie, je me retrouve sans ressources. Hum! Pas tout à fait, puisqu’il me reste mon magazine le libraire, mon fidèle compagnon des repas en solitaire. Je l’aime bien, lui aussi. Il m’instruit, me divertit, me permet d’être à la fine pointe de l’actualité littéraire. Je ne pourrais donc jamais me passer de mon libraire, magazine ou non, que ce soit pour ma création ou pour nourrir ma passion.

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