MON GRAND OURS, MON PETIT OURS ET MOI / Margarita Del Mazo et Rocio Bonilla, Bayard Canada, 32 p., 19,95$
En nous entraînant au cours d’une ballade dans des landes hivernales, le fabuleux coup de crayon de Rocio Bonilla esquisse la tendre histoire d’une petite qui avoue qu’avoir deux ours, c’est bien mieux qu’un seul. Alors que le grand est « fort comme un géant », le petit est « douillet comme du duvet ». Une histoire à lire au chaud sous une couette avec son enfant, pour découvrir les joies et les paysages qu’offre l’hiver et l’amour inconditionnel qu’on peut y célébrer. Dès 2 ans.

 

PRÉFÉRER L’HIVER / Aurélie Jeannin, HarperCollins France, 240 p., 29,95$
Une mère et sa fille quittent la ville, vont au fond des bois pour s’y reclure le temps de panser leur chagrin. Toutes deux ont perdu leur fils… Cette forêt qu’elles connaissent, cette forêt qu’elles doivent apprivoiser par moments, se fait à la fois protectrice et geôlière lorsque l’hiver la recouvre. Elles y vivent depuis trois ans, mais toujours, elles doivent continuer de combattre leurs émotions. Si l’ambiance n’est pas sans rappeler celle du Poids de la neige de Christian Guay-Poliquin, la finesse du ton, le déroulement lent des événements et l’introspection permettent de tisser en finesse un chemin vers le printemps où il fera bon ne plus « sous-vivre ». En librairie le 26 février

 

LES COULOIRS AÉRIENS / Étienne Davodeau, Christophe Hermenier et Joub, Futuropolis, 112 p., 34,95$
Avec cette bande dessinée, on plonge en plein cœur de la crise de la cinquantaine. Ses pénates, Yvan les pose dans le Jura, au milieu de l’hiver, dans une maison prêtée par des amis qui ont compris qu’il avait besoin de réfléchir au sens de sa vie depuis qu’il a perdu, la même année, son travail, ses parents ainsi que sa femme partie travailler en Asie. S’il y a beaucoup de mélancolie dans cette œuvre, il y a aussi une dose d’optimisme qui donne de la finesse à cette mise au point, entre congères et arbres enneigés.

 

NEIGES INTÉRIEURES / Anne-Sophie Subilia, Éditions Zoé, 160 p., 29,95$
Vivre l’hiver sur les eaux, dans le froid humide, sur un voilier qui navigue à travers les mers de glace, et ce, quarante jours durant, pour découvrir le cercle polaire et ses secrets : voilà le huis clos dans lequel évoluent les personnages de ce roman, des architectes et des marins, dont l’immensité qui les entoure les ébranle et redéfinit leurs rapports, rôles et perceptions. La narratrice qui nous guide s’exécute brillamment grâce à son journal de bord, nous faisant ressentir le froid, l’ensorcellement de la vastitude, l’humidité des eaux. Pour ceux qui ont aimé Le grand marin, de Catherine Poulain.

 

FILLE DE FER / Isabelle Grégoire, Québec Amérique, 240 p., 24,95$
Alors qu’en plein hiver son camion tombe en panne, une conductrice est blessée. Dans cet hiver qui s’abat sur la Côte-Nord, elle se retrouvera prise sous l’aile d’un métis, mystérieux ermite s’il en est, qui prendra soin d’elle. Relations entre hommes et femmes, relations entre nature et espèce humaine, relations entre Innus et non-Innus : cet accident aura eu le potentiel de créer une brèche qui permet d’explorer ces rapports.

 

LES LÉGUMES D’HIVER / Delphine Brunet, Thermostat 6, 176 p., 55,95$
Ils ne sont pas nombreux, les livres de recettes qui mettent à l’honneur les produits d’hiver comme la betterave, le topinambour, le cerfeuil tubéreux ou le panais. Et pourtant, les cuisiner permet de varier nos repas, de nourrir notre corps et de faire de grandes économies à l’épicerie. Dans ce guide, découvrez dix-sept légumes d’hiver mis à l’honneur grâce à des fiches explicatives sur leurs variétés, vertus et valeurs nutritionnelles. De plus, le tout est agrémenté d’entretiens avec un producteur, une nutritionniste et un ethnobotaniste. Hop, à la soupe!

 

L’ABOMINABLE / Dan Simmons (trad. Cécile Arnaud), Robert Laffont, 654 p., 36,95$
Quoi de mieux que de lutter contre le froid mordant et d’affronter des rafales frigorifiques, le tout au chaud sous une couverture? Dans son plus récent roman traduit, Dan Simmons nous entraîne à 8 500 mètres du sol, sur le chemin de trois alpinistes qui tentent l’ascension de l’Everest, et ce, bien que l’année précédente, en 1924, deux célèbres alpinistes aient disparu (fait véridique)… Ce qu’ils découvriront alors que l’oxygène se fait de plus en plus rare sera à glacer le sang…

 

HIVER : CINQ FENÊTRES SUR UNE SAISON / Adam Gopnik (trad. Lori Saint-Martin et Paul Gagné), Lux, 296 p., 24,95$
L’hiver est romantique, radical, réparateur, récréatif et remémoré, sous la plume d’Adam Gopnik, qui a demeuré au Québec puis a été journaliste durant plus de vingt-cinq ans au New Yorker. Celui qui propose une réflexion philosophique sur cette saison nous en parle à travers l’histoire de l’art (oh, Friedrich et Schubert!), la littérature russe, le hockey, la sociologie de Noël, la renaissance qu’elle impose ainsi que mille et une autres façons, parfois insoupçonnées, de l’apprivoiser. Il nous pousse à regarder à travers une fenêtre givrée, le temps d’une ode à cette saison des neiges trop souvent mal-aimée.

 
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