Nos plumes aguerries: Poésie et théâtre

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Outre la richesse de la rentrée littéraire 2013 en termes de premiers romans, il faut saluer celle des auteurs confirmés qui est d’un aussi fort calibre que la première. De grands noms, des prémisses intéressantes et originales : voilà un aperçu de ce qui s’en vient!

De grosses pointures sont annoncées pour cette rentrée! D’abord François Hébert (Où aller) et Hélène Dorion (Sous l’arche du temps) à l’Hexagone, tandis qu’on parle de Claude Péloquin (Poète en feu de glace), Bernard Pozier (Le temps bouge; la Terre passe) et Jacques Paquin (Anthologie science et poésie) pour les Écrits des Forges. Du côté du Noroît, ce sont les Yves Namur (Un poème avant les commencements (1975-1990)), Jean Chapdelaine Gagnon (Antonia), Pierre DesRuisseaux (Tranches de vie) et Gilles Archambault (Sortir de chez soi) qui retiennent l’attention.

Les jeunes maisons, quant à elles, ne sont pas en reste. La Peuplade propose 47 : Atelier des saveurs de Charles Sagalane, alors que Le Quartanier offrira Journée des dupes, de Philippe Charron et Cœur tomate, de Mathieu Boily.

Attendu impatiemment, le nouveau recueil d’Anne-Marie Beeckman, Serviteur, les princesses(L’Oie de Cravan) promet une belle surprise. À la même enseigne, soulignons Wendy Ratherfight de l’auteure Bérengère Cournut. D’autres femmes à surveiller? Martine Audet, avec Des voix stridentes ou rompues (Le Noroît), Marité Villeneuve avec Le ciel clandestin (David) ainsi que Joséphine Bacon qui propose, dans une version bilingue innue et française, Un thé dans la toundra (Mémoire d’encrier). Toujours du côté de la poésie autochtone et chez le même éditeur, signalons Les grandes absences de LouisKarl Picard-Sioui.

Chez Poètes de brousse, entre la réédition du 111, Wooster Street de Jean-Paul Daoust en poche et la parution d’un nouveau Jean-François Poupart, on annonce un recueil de Jean-Philippe Bergeron, inspiré par le cancer dont souffre le frère de l’auteur. Mais ce qui risque d’attirer l’attention, ce sont les poèmes inédits d’Emmanuel Cocke (L’exquis cadavre), icône de la contre-culture au Québec dans les années 60, mort à 28 ans, qui a notamment animé des récitals en compagnie de Gauvreau, Péloquin et Duguay lors de l’Expo 67.

 

À vos masques!

L’automne annonce certes la rentrée livresque, mais également le début de la saison de théâtre. Afin de lire les pièces que vous aurez adorées, quelques suggestions de parutions : En dessous de vos corps, je trouverai ce qui est immense et qui ne s’arrête pas (L’Instant même), du talentueux Steve Gagnon; Les champs pétrolifères (L’Instant même), de Guillaume Lagarde; La porcelaine de Chine (L’Interligne), de l’une des plus grandes poétesses du Congo, Marie-Léontine Tsibinda. Plusieurs dramaturges notoires se trouvent également dans la programmation de Leméac, dont Olivier Kemeidavec Moi, dans les ruines rouges du siècle, François Archambault avec Enfantillageset Suzanne Lebeau avec Gretel et Hansel.Du côté des éditeurs franco-ontariens, nommons Esther Beauchemin pour Quand la mer (Prise de parole) et la toujours pertinente Anne-Marie White, avec Deluge (Prise de parole)

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